Cette visite qui s'effectue, selon Hollande, dans le cadre « d'approfondissements » des relations bilatérales dans différents domaines, et saluer par la même occasion, le rôle d'Alger «pour la paix au Mali », et sa lutte contre le terorisme dans la région, elle devra en outre, œuvrer pour améliorer les conditions de vie et de travail des ressortissants algériens en France. Le président de la République française, François Hollande, est arrivé lundi à Alger, pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Devant la presse, François Hollande a déclaré : « Je reviens pour rapprocher nos deux pays et être fidèles aux engagements que nous avons pris ». « L'avenir c'est de travailler ensemble pour la Méditerranée qui nous unit » », a-t-il ajouté.Le président Bouteflika et moi-même, a dit Hollande nous œuvrons pour rapprocher encore nos deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris: ne rien oublier de l'histoire et en même temps nous tourner vers l'avenir ». «Nous avons une relation entre la France et l'Algérie exceptionnelle qui est celle d'une amitié exigeante mais d'une amitié réelle et fraternelle», a-t-il insisté. «La France est le 1er partenaire économique de l'Algérie, entend le rester et même entend encore développer sa présence» a reconnu le président français. Revoir l'Accord franco-algérien de 1968 Sauf que cette visite à Alger qui est la deuxième, après celle de décembre 2012, de M. Hollande en tant que chef d'Etat, devait selon les observateurs, constituée un événement pour les autorités algériennes de mettre en place, avec la France, un nouvel avenant à l'Accord franco-algérien du 27 décembre 1968 pour une réelle affirmation du droit au séjour à travers l'exercice des activités commerciales, salariales, industrielles et artisanales des ressortissants algériens de France. En effét, dans l'optique d'un nouvel arrangement, Alger doit discuter les quatre points dans l'accord et maintenir les acquis des précédents avenants. Dans le souci de créer une justice, le gouvernement algérien doit intégrer ces principes dans le nouvel avenant qui peut être projeté. En priorité, parler du point qui concerne la régularisation par le travail, tout en prenant en considération, les dispositions de la circulaire du 28 novembre 2012 de l'ancien Ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls portant sur les conditions d'examen des demandes d'admission au séjour déposées par des ressortissants étrangers en situation irrégulière, qui comporte un point au titre de l'admission au séjour par le travail qui ne s'appliquent, qu'exceptionnellement, aux ressortissants algériens.Ainsi que la régularisation à travers la règle des dix ans de présence sur le territoire français doit demeurer et sauvegarder le principe de la régularisation des ressortissants algériens ayant la qualité de conjoint de Français, sans toutefois leurs exiger un visa long séjour. Comme, il faudra prévoir la suppression de la règle du visa long séjour pour l'exercice des activités commerciales, industrielles et artisanales des ressortissants algériens en France. Cette condition pénalise beaucoup de commerçants algériens qui disposent de la qualité de commerçant en France mais qui ne peuvent faire valoir leur droit au séjour devant les préfectures françaises. Le nouvel avenant intègrera le nouveau volet sur l'immigration économique » afin de faire bénéficier aux ressortissants algériens résidents en France d'un véritable statut avantageux et favorable.