Comme chaque année et durant les fêtes religieuses et en particulier le mois de Ramadhan, la flambée des prix est devenue une constante. Les fruits, les légumes, les viandes, les poissons sont difficilement accessibles pour de larges couches de la société. En effet, à Mostaganem comme à travers les différentes villes du pays, le pauvre consommateur ne sait plus à quel saint se vouer pour faire face à la flambée des prix qui ne cessent d'augmenter. Ce dernier continue de payer la facture toujours dure à supporter et se trouve confronté, malheureusement malgré lui, à d'autres augmentations. En effet, un simple tour du côté des marchés de la ville nous renseigne sur cette situation devenue une tradition en pareille circonstance, à tel point que personne n'est capable de la juguler. En effet, tous les produits sont disponibles, mais à des prix inabordables. Ainsi, le kilogramme de pomme de terre est cédé entre 35 et 40 DA, alors que depuis quelques jours il ne dépassait pas les 20 DA. La courgette varie entre 50 et 65 DA et l'oignon oscille entre 40 et 50 DA, alors que les navets et la carotte sont affichés à 70 et 75 DA. Pour ce qui est de la tomate de premier choix, elle n'affiche pas moins de 90 DA le kilo et 70 DA pour celle de deuxième choix. La laitue, très consommée durant ce mois, est cédée à 100, voire 120 DA, les haricots verts à 250 DA, le citron à 200 DA et les olives vertes dénoyautées à 600 DA ; quant aux olives noires, elles sont à 350 DA. Pour les plats sucrés, les abricots secs sont à 750 DA, quant aux prunes, elles sont cédées à 450 DA. Pour ce qui est des raisins secs, ils sont à 550 DA le kilo. Par ailleurs, et pour les viandes rouges, l'ovine est cédée à 1350 DA le kilo et la bovine dépasse 1500 DA le kilo. En ce qui concerne les viandes blanches, le poulet est à 250 DA ; l'escalope de dinde à 700 DA le kilo. Pour ce qui est des fruits, ils sont hors de portée. En effet, la banane est à 170 DA, les abricots à 130 DA, les pommes à 250 DA et la pêche à 160 DA. Aussi, il y a lieu de signaler que lors de notre virée à travers les trois marchés, nous avons constaté de visu l'absence de l'affichage des prix chez l'ensemble des commerçants, à tel point que les citoyens s'interrogent sur l'efficacité du travail des agents de contrôle des prix.