Il ne s'agit hélas pas du tout d'un proverbe ni d'une fiction intitulée ‘'nul n'échappe à son sort'', mais d'une pure réalité. Parfois, on vient à se demander, combien de personnes se croyant à l'abri de toutes punitions humaines ou divines ont cru pouvoir échapper à leur sort ou destin que ce soit d'un côté positif ou négatif, mais ils ont été vite rattrapés par leur passé. Ces pauvres dupés, se sont vu interpellés pour comparaître tout d'abord par devant la Justice des hommes, ensuite, ils devront répondre à coup sur de leurs actes devant le Tout Puissant, et ils auront la sanction qu'ils méritent vraiment. Certains proverbes interprètent très bien de telles situations complexes lesquelles trompent leurs auteurs. Il y a ceux qui disent que l'argent ne fait pas le bonheur, dans certains cas, ils ont peut-être raison, quand on s'aperçoit que tant de grands empires bâtis sur le mensonge et la malhonnêteté se sont effrités comme des châteaux de carte? D'où la fameuse expression de ‘'bien mal acquis ne profite jamais''. L'évènement qu' a connu l'Algérie ces derniers jours n'est autre qu'un épisode judiciaire qui a tenu en haleine les citoyens du pays avec comme point d'orgue un épilogue avec le verdict du procès de l'affaire Khalifa Bank (dit procès du siècle) dont le héros fut la Justice algérienne qui n'a pas tremblé à l'heure d'annoncer la sentence devant un tribunal désabusé par les nombreux soubresauts judiciaires tissés par une trame digne des grands romans littéraires à l'image du célèbre livre intitulé Le Procès de l'écrivain pragois de langue allemande Franz Kafka. De ce procès, une leçon a été tirée, mettant en haut du piédestal comme toujours l'Algérie qui ne fléchit devant rien et ce conformément aux acquis hérités de la Révolution algérienne.