S'il est vrai, qu'au cours des derniers mois, les responsables de la commune de Mostaganem ont financé plusieurs projets, dans le but d'améliorer le cadre de vie des citoyens et assurer le développement au chef-lieu de la wilaya, il n'en demeure pas moins que certaines parties du tissu urbain de la ville n'ont pas bénéficié de ce genre de projets qui puissent au minimum éclairer les nuits ramadanesques et cacher les stigmates encore visibles des difficultés qui font le quotidien d'une population qui se sent lésée. L'éclairage public est devenu un casse-tête pour les citoyens qui font maintes fois appel aux services techniques de Mostaganem mais sans jamais avoir de réponse au téléphone. Même en étant resté longtemps dans le noir faute d'éclairage public en cette période de grande chaleur de Ramadhan, des habitants des cités de la ville de Mostaganem se sont rapprochés de nous, notamment, ceux de la coopérative ‘'Seddik Benyahia, à Chemouma'' ainsi que d'autres quartiers de la ville à l'exemple des 600 logements, Plateau La Marine, Tigditt etc., qui partent chaque soir aux différentes mosquées pour accomplir les tarawih ne désespéraient pas de voir un probable rétablissement de la situation durant ce mois sacré. Parallèlement avec de timides opérations de réfection, où certains poteaux électriques ont été installés et qui sont opérationnels. Par contre plusieurs autres quartiers sont privés d'éclairage public au point où la traversée pédestre nocturne devient une aventure à risque qui n'a jamais été une sinécure. Si officiellement, on ne parle pas de ces hostilités de clans, de bagarres et autres risques de quartiers, il est important de dire qu'au milieu de l'obscurité qui règne, les agressions se multiplient quotidiennement au point où certains chauffeurs de taxi refusent carrément de desservir ces routes de peur d'être agressés, ou exposés aux jets de pierre. Malheureusement on arrive à la fin de la deuxième semaine du mois de carême et rien de cela n'a été fait. Des interrogations ont vite fait monter l'adrénaline des résidents de ces quartiers dits ‘'marginalisés'' qui ne savent pas quoi faire, ni à qui s'adresser face à la défaillance de certains responsables et à ce problème de l'éclairage électrique auquel ils sont confrontés durant ce mois de piété. C'est en ce sens que ces citoyens nous ont contacté pour attirer l'attention des responsables sur cet éclairage qui fait défaut. Le manque de sécurité précisent-ils, est le résultat de l'absence de l'éclairage public, qui s'ajoute à d'autres disfonctionnements constatés au niveau de ces endroits. Une anomalie qui s'explique par un sentiment de délaissement et d'oubli de ces habitants en ce mois de ramadan caractérisé par une chaleur suffocante qui réduit les déplacements au strict minimum et le mouvement n'a lieu qu'après la rupture du jeûne.