Le juge d'instruction à la 2ème chambre près le tribunal correctionnel d'Es Senia, à Oran, a engagé, avant-hier, les procédures pour une action en justice contre un réseau criminel composé de 3 repris de justice, mené par le dénommé H. M, âgé de 37 ans et surnommé « Bouchoune », qui sont impliqués dans une panoplie de délits à savoir: Constitution d'un réseau de malfaiteurs, violation de domicile, vols et destruction de biens d'autrui, à l'encontre de trois victimes, parmi elles, un cadre dans le corps de la police, qui ont été dépouillées par les criminels de leur argent et bijoux, estimés à une valeur financière de plus de 800 millions de centimes. Les faits de cette affaire remontent aux tout derniers mois écoulés, lorsque le réseau avait planifié le vol d'un domicile à la commune de Sidi Chahmi, dont la propriété revient à l'un des commerçants, où les suspects ont surveillé de près la sortie de la victime quittant, la nuit son domicile, pour profiter de l'obscurité et lui voler tous ses biens, avant de s'enfuir. Le même scénario de vol a été perpétré ensuite par les accusés à l'encontre d'une autre victime, visant ainsi son domicile situé à la commune d'El Kerma, où ils l'ont dépouillée de son argent et bijoux, profitant de son absence avec sa famille qui se sont rendus auprès de sa mère pour lui rendre visite. Les membres du réseau ont poursuivi leur série de vols où ils ont visé un cadre de la police, résidant à la région « d'El Braya », qui lui ont volé tous ses biens avant de jeter l'arme à feu dans un seau d'eau pour dissimuler les empreintes digitales. Une enquête approfondie a été ouverte suite à ces séries de vols, sur la base de plaintes déposées par les victimes auprès des services de sécurité, ayant mené à l'inspection des lieux du crime à travers tous les logements touchés, où il a été prélevé les empreintes digitales de l'un des suspects qui s'est avéré ensuite être un repris de justice, avant d'être appréhendé. Interrogé, ce dernier révèle les noms du reste de ses associés qui ont été arrêtés et déférés devant le juge d'instruction. Confrontés à leurs méfaits, les accusés ont tenté de nier les accusations portées contre eux, où chacun a essayé de son côté d'imputer la responsabilité à l'autre, mais sans arriver à convaincre le juge d'instruction, qui a ordonné de les placer sous mandat de dépôt, jusqu'à l'achèvement de l'enquête.