Les habitants du douar Sidi Bakhti, relevant administrativement de la commune d'Ain Kerma, daïra de Boutlelis, wilaya d'Oran, expriment leur profond ressentiment face à l'absence de transport, qui est devenu une obsession qui leur empoisonne la vie, en termes de souffrance quotidienne qu'ils endurent à cause du manque de bus de transport dans cette région qui affiche encore des signes de vie primitive. Alors que nous sommes en l'an deux mille, les habitants sont appelés à recourir au transport de voitures illégal, connu sous le nom de « clandestin » à raison de 400 dinars par jour pour se rendre à l'extérieur du village, en particulier pour des raisons médicales, auprès d'un centre de santé où un établissement hospitalier, et quand le malheur arrive la nuit, le prix du billet à payer aux clandestins par les résidents, est double. À cet égard, quelques citoyens ont révélé qu'ils sont obligés de payer des sommes faramineuses pour se rendre à la polyclinique de la commune d' Ain Kerma, ce qui est devenu un fardeau pour leurs poches du fait de se rendre à cette polyclinique pour l'extraction d'une dent ou une demande de couverture de santé, sans compter leur souffrance à cause du manque de développement local, y compris le problème de l'usure des routes qui se transforment en étangs de boue aux premières gouttes de pluie, ce qui cause beaucoup de désagréments aux citoyens de la région, pour ne pas mentionner également le problème du chômage, qui fait énormément souffrir les jeunes de la région en l'absence d'une maison de jeunes ou d'autres moyens de divertissement, ainsi que le manque d'infrastructures de proximité, tel un stade, et un marché de proximité, où les habitants du village lancent un appel pressant aux responsables concernés en vue d'intervenir pour les faire sortir de l'injustice et de promouvoir le développement local dans la région.