Les habitants de la ville de Mostaganem ont certainement remarqué que depuis 4 jours leurs ordures ménagères ne sont pas levées, et pour cause : la commune de Mostaganem ne dispose pas d'une véritable décharge publique réglementée ou d'un centre d'enfouissement technique (CET). Durant plusieurs mois, l'APC de Mostaganem déversait les ordures de ses habitants à la décharge sauvage de la cité des 600 logements où les habitants se sont révoltés contre cet état de fait qui nuit à leur santé et à la santé de leurs enfants, puisque les ordures y étaient brulées le soir, ce qui empêchait les riverains d'avoir un air sain. Cette situation a poussé les habitants des 600 logements à bloquer l'accès à cette décharge sauvage et l'APC de Mostaganem s'est retrouvée du jour au lendemain dans l'incapacité à se débarrasser des ordures ménagères. Il est à rappeler que le maire de Fornaka avait autorisé l'ancien maire de Mostaganem à jeter les ordures dans la décharge sauvage de Fornaka. Cependant, les choses ont changé après la révolte des habitants. Le même cas est signalé à Ain Sidi Cherif, Hassi Mameche et Kheir Eddine où le maire de cette dernière, sous la pression des habitants, a décidé d'empêcher, lui-même, tout camion qui tente de déverser des ordures à Kheir Eddine. C'est dans cette ‘'dramatique'' situation que le wali M. Temmar Abdelwahid a trouvé Mostaganem. En effet, le wali a constaté que la wilaya de Mostaganem ne disposait d'aucune déchargé publique réglementée et d'aucun CET. Il a découvert que les projets des 4 CET dans la wilaya n'ont pas ‘'bougé'' d'un iota. Le wali a décidé de prendre le taureau par les cornes et promet de remédier à cette situation qui est le fruit d'une ‘'gestion hasardeuse'', puisque les élus de la commune qui ont siégé à l'APC n'ont pas pensé à doter Mostaganem d'un centre de tri des déchets, digne de ce nom. La responsabilité est partagée entre la direction de l'environnement (qui est inexistante selon le wali) et les élus. La photo jointe à l'article, montre quelques quartiers de la ville ‘'inondés'' par les ordures !