Le wali de Mostaganem, M. Maabed Ahmed, vient de suspendre le maire de Kheir Eddine, M. Mehieddine Mohamed, poursuivi en justice pour outrage à policier. Cette décision du chef de l'Exécutif de la wilaya a déçu plusieurs membres de l'APC de Kheir Eddine dont certains ont dénoncé la politique de ‘'deux poids, deux mesures''. En effet, plusieurs élus locaux ont été condamnés par la justice et n'ont pas subi le sort du P/APC de Kheir Eddine à l'instar des maires de Hadjadj, Achaacha, Sidi Lakhdar et Hassi Mamèche. La déception se voyait, hier, sur les visages de certains élus de Kheir Eddine qui ne comprennent pas la réaction rapide du wali, bien qu'elle soit ‘'légale''. Les faits de cette affaire remontent à quelques mois quand le maire incriminé a protesté auprès des agents de la voie publique après qu'ils aient verbalisé certains conducteurs ayant garé leurs véhicules à l'avenue principale de la ville. Le P/APC aurait signifié aux agents de police qu'il y a un arrêté communal qui autorise le stationnement à cet endroit. Cependant, la conversation aurait dégénéré et aurait pris une autre tournure ‘'fâcheuse''. Selon certains élus, le maire serait accusé d'outrage à policier, d'incitation à la révolte et tentative d'incendie du siège de l'APC. Cette dernière accusation a été interprétée par les élus de ladite commune comme étant ‘' incompréhensible même illogique ‘', puisque selon eux, le maire est le premier responsable de la commune. Dans les coulisses, des rumeurs circulent, faisant état, que plusieurs membres de l'APC songeraient à protester, ‘'à leur manière'', contre ce qu'ils appellent ‘'deux poids, deux mesures'', selon certaines sources proches des élus. La sanction ‘'sélective'' qu'aurait subi le maire de Kheir Eddine aurait, selon les mêmes élus, suscité un sentiment d'inquiétude après qu'ils aient appris que les autres maires ‘'repris de justice'' sont toujours dans leurs fonctions et n'ont nullement été inquiétés.