Ouvrir le dossier de la gestion des espaces verts, c'est parler des dizaines de milliards qui ont été injectés par l'APC pour l'aménagement de quelques petits jardins .Si certains ont changé de ‘'look'' , après avoir subi quelques opérations esthétiques , comme celle de ‘'Square Boudjemaa qui a bouffé la somme de plus de 900 millions de cts , il demeure néanmoins ‘'désagréable'' pour les vieux retraités après avoir perdu sa nostalgie d'antan, tandis que les autres espaces verts, tels que le jardin El-Wiam (400 logts)et le jardin Amir Aek , on n'est pas encore sorti de l'auberge malgré le dépassement des délais des travaux et les milliards ‘'inscrits'' dans des avenants ‘'fantômes'' pour des travaux supplémentaires dont le seuil dépasse parfois les 70% du montant du projet . Le cas du projet du jardin ‘'Wiam'', lancé pour 1, 9 milliard de cts dans la foulée de la gestion ‘'byzantine'' de l'ex APC, cumule les 3,7 milliards de cts évaporés après avoir été gonflé par un avenant ‘'historique'', outrepassant les 75%, ainsi que le cas du jardin El Amir Aek qui, selon nos sources, a fait déborder le vase en ‘'barricadant'' le projet avec un avenant dépassant les 4 milliards pour cadenasser le projet à 10 milliards alors que l'enveloppe financière initiale pour le lancement du projet était estimée à près de 3 milliards seulement .Parler d'espaces verts à Mostaganem , c'est tout de suite penser au square Boudjemaa situé en plein centre-ville, peut-être le seul très fréquenté et prisé à Mostaganem par les retraités qui n'ont pas d'autres lieux où aller, et dont lequel, ils y passent presque la totalité de leur temps assis, partageant cet espace pollué pour tuer le temps, exposé aux conditions climatiques de la journée. En effet, le square Boudjemaa est un tout petit espace exigu exposé à un oxygène empoisonné pimenté par toutes sortes d'émanations de gaz toxiques ( essence, etc...), et de poussière que les gens respirent, en cause, sa situation stratégique dans un endroit où circulent des milliers de voitures par jour. Un autre jardin a vu le jour ces derniers temps à proximité de la mairie, conçu et réalisé au détriment du grand espace vert principal de la ville, abandonné à ses travaux qui perdurent. Hélas on ne peut trouver mieux car au grand dam des citoyens, le fameux jardin public baptisé ‘'Emir Abdelkader'' qui a eu sa part de gloire et de réputation bien avant, durant les années passées, a changé complètement de ‘'look'' ne serait pas près d'ouvrir ses portes au public en raison des travaux qui retardent son ‘'inauguration''. Quelques citoyens le regrettant, disent de lui : « Il fallait le laisser tel qui il était, il était beau et un peu à l'écart des bruits incessants des véhicules, les gens s'y trouvaient bien et ils étaient à l'aise ». En effet, un grand espace maintenant dénaturé par la mise en place d'une gestion qui serait tout à fait différente ne permettant pas une meilleure prise en charge d'une éventuelle biodiversité naturelle pour réinvestir les espaces verts longtemps délaissés et dont l'éclosion des plantes a été interrompue au fil de quelques années de sa fermeture. Surement, une fermeture qui serait sans aucun fondement et n'apportant rien de spécial en matière d'écologie pour la nature au sein de ce grand espace volé au public mostaganémois et qui ne serait peut-être d'aucune utilité au temps actuel. Pour les citoyens qui le fréquentaient, il disait de ce jardin public, qu'il se nichait au pied de plusieurs arbres centenaires qui ont perdu de leur éclat et de leur grande renommée naturelle. Il y avait en son sein tant de surfaces fleuries qui faisaient tout son charme. Ce retard accumulé dans l'aménagement de ce jardin, serait un engagement tout à fait contraire à une gestion mal perçue par des citoyens au profit de la politique dans le cadre de l'amélioration du cadre de leur vie par la commune. Pour rappel, le projet en question a été lancé officiellement par la commune au début septembre 2013, si on se réfère à l'avis d'appel d'offres restreint lancé par l'APC en date du 16 mai 2013 sous le N° :13/2013, et le feu vert donné par la commission de délibérations des marchés publics, qui s'est réunie en date du 29 août 2013 a approuvé ce fameux projet dont le délai de réalisation des travaux était fixé à 138 jours.