Alors qu'un élu proche du maire de Mostaganem m'a pointé du doigt pour mes écrits sur la gestion de la commune, comme si j'avais un différend avec le maire. Ce dernier fut obligé de cracher ses vocables quand il a su que depuis mes derniers écrits rien n'a changé dans la gestion de l'APC et il fut étonné encore plus quand il a appris que beaucoup de choses se passent sous son nez. Pour me parler, il s'est frotté le nez en se couvrant la bouche pour ne pas répondre..!? Rien ne va véritablement changer à la marie de Mostaganem. Et pour cause, des bruits de malversations financières se font de plus en plus persistants. Toutes les recommandations de monsieur le wali concernant la prise en charge des problèmes des quartiers, quant à l'hygiène et à l'éclairage public, n'aura servi à rien, aux dires des citoyens ..! Ce qui se passe dans la commune du maire, M. Belmiloud, est tellement grave que certains élus ont décidé de rompre le silence en vue d'un changement radical dans la gestion de leur commune. Tant de projets nécessitent un droit de regard sur les contrats passés et l'identité des gérants qui se cachent derrière ces entreprises et tant de transactions d'achats pressent une enquête..!? La salle de réunion, l'arbre qui cache la forêt ! Le fameux projet d'aménagement de la salle des fêtes en salle de délibération a débouché vers un nouveau scandale de gestion qui nécessite plus qu'une enquête pour mettre à nu la gestion catastrophique de cette APC qui continue de faire la sourde oreille à toute critique des autres partenaires de l'APC . Beaucoup de questions restent sans réponses en ce qui concerne l'attribution de ce projet qui selon certains membres de l'assemblée, est passé sous la table. Selon, le vice-président chargé des finances, qui s'est vu démembré de toutes ses prérogatives après son refus de valider le projet. Croyant faire mieux pour l'intérêt de la commune, cet élu notifia son refus par courrier adressé à la tutelle (wali, chef de daïra avec copie au maire) tout en expliquant les raisons de son refus. Selon la source, l'entreprise chargée de la réalisation du projet aurait entamé les travaux avant même l'ouverture des plis et le délai de l'affichage, ce qui peut en déduire que le projet a été affecté à cette dernière de façon douteuse et les démarches administratives n'étaient que de la poudre aux yeux ! Faute de suivre le protocole réglementaire de passation des marchés, le maire a dû recourir à la méthode d'évaluation des travaux pour facturer le projet. Et là, c'est toute une autre histoire. Le projet, ainsi, est soumis aux enchères. Alors que l'entreprise a fixé son prix pour 360 millions de cts, les services de l'urbanisme de l'APC tablent sur 260 millions de cts. Toute cette bagarre de comptabilité dure toujours dans les coulisses du cabinet du maire et sans l'avis d'aucune commission experte. Pourquoi, donc l'APC, ne recourt-elle pas à une délibération de l'APC pour régulariser la situation, s'il n'y avait pas eu anguille sous roche !? Des rideaux pour 141 millions de cts Ici, les choses ne se passent pas également bien pour la Mairie. D'autant que le maire est à couteaux tirés avec les fournisseurs. La pomme de la discorde se situe dans le prix exorbitant des rideaux destinés à la couverture des fenêtres du nouveau bureau présidentiel du maire. Selon des sources, la mairie aurait acheté des rideaux avec la coquette somme de 130 millions de cts fournis par une artisane, sauf que, selon certains élus, qui ont eu le privilège de contempler ces lustres rideaux ont affirmé qu'ils ne coutent pas cette somme annoncée par cette dame. Le même scenario, se répète à l'état civil concernant aussi l'achat de 3 rideaux avec la somme de 11 millions de cts. Square Boudjemaa, ronds-points et le prix du silence ! Dans nos éditions précédentes nous nous sommes interrogés sur l'identité de l'entreprise qui a pris en main la réalisation du projet d'aménagement du jardin Square Boudjemaa, réalisé avec quelques 800 millions de cts et les deux ronds-points de la ville estimés à quelques 2 milliards l'unité. La réponse a été donnée par un élu de l'APC. Il s'agit bien d'une Sarl, entreprise de bâtiment domiciliée à Oran dont certains de ses actionnaires sont des proches de certains élus à l'APC de Mostaganem et qui font influence sur l'administration pour bénéficier des projets de ladite commune .Dans ce contexte, la loi est claire, il est strictement interdit qu'un responsable favorise ses proches au détriment des autres entreprises concurrentes,« Aissa El Hadj, El Hadj Aissa ». Revenant à la rentabilité de ce projet dont la mairie met tout son génie pour le concrétiser, ces ronds-points en cours de travaux d'aménagement et qui se situent aux quartiers de la CIA, cité Zeghloul et Debdaba à proximité de la nouvelle gare, vu que leurs superficies seront consacrées à des lieux de détente où à des espaces verts, une improvisation sans réflexion et sans prendre en considération les conséquences dangereuses qui peuvent en résulter. Un endroit doté de confort apte à recevoir des citoyens en quête de tranquillité , situé en plein milieu des routes à grande circulation et servant de ronds-points pour réguler la circulation des voitures, engins lourds, etc..., empêchant tout piéton de traverser ces routes sans risque de mettre en danger la vie des piétons désireux aborder ce rond-point , pardon ce jardin ! Dans un autre contexte, plusieurs élus ont du mal à digérer cette gestion à huit clos de la part du maire de Mostaganem, mais ne peuvent que donner leur « oui » pour préserver leurs privilèges. Bien sûr, avec une prime de 7 millions de cts pour un délégué ou vice-président, on ne peut contrarier monsieur le maire. C'est le cas d'ailleurs, d'une élue qui exerce une fonction libérale et qui est toujours en activité et touche toujours son salaire à l'APC, sans que le service des finances de l'APC ne lui notifie sa cessation de paiement comme le stipule la loi. De la faïence pour le sanitaire du bureau du maire à 23 millions de cts Des sources concordantes, ont révélé, entre autres que le P/APC a aménagé les toilettes du cabinet du maire et pour se faire, il a dû acheter du matériel de construction (faïence et autres) avec la somme calamiteuse de 23 millions de cts sans parler de la main-d'œuvre du service technique de la commune. C'est dans ce contexte d'une gestion énigmatique pour ne pas dire malversation qu'une enquête devra être mise en place pour la bonne gestion des affaires de la commune. Dans un souci de transparence, plusieurs élus souhaitent également que la tutelle intervienne par le biais de son inspection générale.