Le président de la République vient de mettre fin aux rêves de l'ex émir de l'AIS, Madani Mezrag, qui souhaite créer un parti politique. Dans son message rendu public à l'occasion de la célébration du 10e anniversaire de l'adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le président de la République, a été claire dans son allocution : « Nous relevons aujourd'hui des propos et des actes inappropriés de la part de certains bénéficiaires des dispositions de la Concorde civile, que nous préférons qualifier d'égarements a rappelé, le président Bouteflika. Profitant d'un message rendu public à l'occasion de la célébration du 10e anniversaire de l'adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le chef de l'Etat a rendu un verdict sans appel aux prétentions de l'ex chef l'armée islamique du salut (AIS), bras armé du FIS dissous : « Nous relevons aujourd'hui des propos et des actes inappropriés de la part de certains bénéficiaires des dispositions de la Concorde civile, que nous préférons qualifier d'égarements, mais face auxquels nous tenons à rappeler les limites qui doivent être respectées et sur lesquelles l'Etat sera intransigeant », a en effet souligné le président de la République. Il est désormais clair que Mezrag qui se gargarise depuis le début de l'été de sa volonté de lancer un parti politique, voit son projet politique s'évaporé dans la nature. Abdelaziz Bouteflika lui rappelle que « les choix du peuple souverain consignés dans la loi portant Concorde civile ainsi que dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, seront intégralement respectés et préservés, sans concession aucune ». En l'occurrence, la charte exclut clairement ceux qui sont impliqués dans la tragédie nationale de se lancer dans les compétitions politiques. Dans un autre contexte, le président Bouteflika a ouvert la porte aux autres égarés pour réintégrer la société. Le président Bouteflika a déclaré que les portes de la réconciliation restent ouvertes pour ceux qui souhaitent en bénéficier. «C'est également, pour moi l'occasion de renouveler l'appel de la Patrie clémente aux égarés qui voudront se ressaisir et abandonner la voie du crime, pour bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale» lit-on dans son discours.