Cela fait plusieurs jours que les habitants des quatre coins de Tissemsilt ne savent plus quoi faire ni à qui s'adresser devant le problème de l'électricité auquel ils sont confrontés. En effet, au chef-lieu de la wilaya les citoyens vivent depuis près de deux semaines sous la menace des perturbations dans la distribution de l'énergie électrique, des coupures intempestives sont constatées tout au long de la journée au niveau de toute la ville, parfois ces coupures durent des heures gelant malheureusement presque toutes les activités et cela se fait sans que les citoyens et autres utilisateurs de l'électricité ne soient avisés d'avance, et ce qui incommode le plus dans cette affaire de coupures à répétition c'est le fait que certaines administrations publiques sont dépourvues de groupes électrogènes en mesure de garantir les prestations même en cas de coupure générale, les centres de santé, les établissements de l'éducation, les agences postales et particulièrement la recette principale de la poste travaillent encore en fonction de la présence de l'électricité, si cette dernière se coupe comme c'était le cas ces derniers jours, les citoyens devront avaler leur colère en silence et attendre le rétablissement de l'électricité au moment où la poste de Tissemsilt est dotée d'un groupe électrogène mais selon certaines informations qui nous sont parvenues, ce moyen très indispensable est non opérationnel à cause d'une ancienne panne. Quant aux particuliers, notamment les stations de services, les cybercafés, ou encore les boulangers, à chaque coupure avancent des pertes sèches négligeant au passage d'investir un minimum d'argent sur des groupes électrogènes qui leur éviteront tout désagrément. Ce dysfonctionnement causé par les coupures intempestives de courant a beaucoup pénalisé les utilisateurs d'où il est recommandé aux services concernés par l'alimentation en électricité de redoubler leurs efforts du moment qu'ils ont des moyens énormes afin de parer à de pareilles coupures et garantir l'électricité aux consommateurs d'une part et de l'autre, de songer à la nécessité d'une autre pensée qui prendra en compte d'abord ces coupures intempestives et ensuite ces administrations publiques dépourvues de groupes électrogènes et qui « hibernent » à la moindre coupure.