Il y a de cela plus de 61 ans ; Bordji Amar tombait au champ d'honneur, sous les balles des autorités coloniales françaises, les armes à la main en compagnie de son neveu âgé de 26 ans, en ce 22 décembre 1954 ? 52 jours après le déclenchement de la lutte de libération nationale. La mort de ce lion du Dahra, avait marqué toute la région du Dahra, du fait qu'il était connu pour son héroïsme et son amour pour la patrie. Le 21 décembre 1954 une grande battue sera organisée par des contingents entiers de police et de gendarmes, pour mettre fin aux activités et aux opérations contre les forces de l'ordre françaises, l'homme était considéré comme dangereux et le cerveau de la région, chef du commando de la localité de Benabdelmalek Ramdane (ex Ouilis), ce combattant selon des témoins, se trouvait en compagnie de son neveu Bordji kaddour lorsqu'il fut encerclé, à terre blanche, dans une région montagneuse et escarpée difficile d'accès, à Douar Chouachi et selon toujours des témoins encore vivants, Bordji Amar lors de l'accrochage avec les forces armées coloniales s'illustrera par le combat faisant preuve de courage et bravoure en leur tenant du toute une journée et une nuit presque entière et ce jusqu'au lendemain, ce ne sera qu'à quatre heures matin qu'il tombera lui et son neveu sous les balles de l'ennemi. Sa mort sera accueillie comme un soulagement pour les autorités coloniales, qui avaient envoyé toutes ses forces sur ses traces. Sa traque partait du principe que ce serait son neveu qui les mènera à lui mais ce dernier trompera la vigilance, en s'évadant du lieu de sa détention, après leur avoir promis de les renseigner sur la cache de son oncle. Bordji Amar s'était fait une grande réputation au niveau de la région et sa mort prématurée comme celle de son compagnon Benabdelmalek Ramdane le 4 novembre 1954,fera la une le 23 décembre 1954 au matin dans l'écho d'Oran en gros caractères qui écrira le chef de file des terroristes du Dahra Amar Bordji et son neveu ont été abattus les armes à la main et en sous-titre :ils venaient de faire feu sur les forces de l'ordre qui les traquaient.