Ce Martyr qui est l'un des premiers dans l'action du 1er novembre 1954, n'est pas qu'un simple individu, mais une sommité de par sa bravoure lors du déclenchement de la lutte de libération nationale. Il y a de cela plus de 59 ans, Bordji Amar tombait au champ d'honneur, sous les balles des autorités coloniales françaises, les armes à la main en compagnie de son neveu âgé de 26 ans, en ce 22 décembre 1954 , 52 jours après le déclenchement de la lutte de libération nationale. La mort de ce lion du Dahra, avait marqué toute la région du Dahra, du fait qu'il était connu pour son héroïsme et son amour pour la patrie. Le 21 décembre 1954 une grande battue sera organisée par des contingents entiers de police et de gendarmes, pour mettre fin aux activités et aux opérations contre les forces de l'ordre françaises, l'homme était considéré comme dangereux et le cerveau de la région, chef du commando de la localité de Ben Abdel Malek Ramadane ex Ouillis, ce combattant selon des témoins, se trouvait en compagnie de son neveu Bordji Kaddour lorsqu'il fut encerclé, à terre blanche, dans une région montagneuse et escarpée difficile d'accès, à Douar Chouachi et selon toujours des témoins encore vivants, Bordji Amar lors de l'accrochage avec les forces armées coloniales s'illustrera par le combat faisant preuve de courage et bravoure en leur tenant du toute une journée et une nuit presque entière et ce jusqu'au lendemain, ce ne sera qu'à quatre heures matin qu'il tombera lui et son neveu sous les balles de l'ennemi. Bordji Amar s'était fait une grande réputation au niveau de la région et sa mort prématurée comme celle de son compagnon Benabdelmalek Ramdane le 4novembre 1954,fera la une le 23 décembre 1954 au matin dans l'écho d'Oran en gros caractères qui écrira le chef de file des terroristes du Dahra Amar Bordji et son neveu ont été abattus les armes à la main et en sous-titre :ils venaient de faire feu sur les forces de l'ordre qui les traquaient.