De nos jours nous assistons de plus en plus à des cas d'escroquerie et autres malversations commises pas des fonctionnaires véreux, des escrocs en somme qui n'ont ni foi ni loi et qui n'hésitent pas à profiter de la détresse de gens honnêtes dans le désarroi pour en tirer profit. Aussi Mme Benamor H.M, épouse Mansouri, nous a sollicités pour son cas. Cette pauvre mère de famille, son mari et leurs 4 enfants vivent dans l'expectative d'une expulsion imminente à la cité 90 logts,Kharrouba II, bâtiment A n° 16 et n'ont nulle part où loger alors que la saison froide bat son plein et que le temps devient de plus en plus rigoureux. Les faits remontent à 2002, après avoir déposé son dossier auprès de l'OPGI afin d'obtenir un logement social, le mari de notre interlocutrice M. M.A, a pu bénéficier d'un logement en date du 31/07/2002, le procès verbal d'installation du 11/03/2002 fait foi pour en attester ses déclarations. Il faut signaler que M. M.A a du débourser une somme de 125 000 DA, qu'il versa au niveau du guichet, au fonctionnaire qui s'occupait de son dossier en échange de quoi, il lui a été remis un procès-verbal d'installation et les clés du logement. Jusqu'à preuve du contraire alors, ledit document à été rédigé en bonne et due forme du fait qu'il a été signé par l'un des responsables de l'OPGI ce qui prouve à priori son authenticité et sa légalité. La famille fut soulagée d'avoir pu enfin obtenir leur nid. Malheureusement, elle ne se doutait pas de ce qui l'attendait. En effet il s'est avéré que ce fonctionnaire était un agent véreux qui n'hésitait pas à trafiquer les procès-verbaux émis par les services de l'OPGI. Selon notre interlocutrice, prés de 60 familles ont été arnaquées au même titre que sa famille par cet individu sans scrupule. Le pot aux roses étant découvert, le fonctionnaire véreux a été immédiatement licencié, poursuivi sur le plan pénal et condamné à une peine de prison. Ne reconnaissant pas la légalité du des pièces administratives détenues par cette famille, l'OPGI avait sommé cette famille de quitter le logement, mais devant le refus du mari victime des agissements de l'indélicat agent, nait un conflit entre les deux parties. Devant l'obstination de l'occupant des lieux, le directeur de l'OPGI a entamé une procédure judiciaire à son encontre pour évacuer le logement sous peine de payer une amende de 2000 DA par jour à compter de la date de l'obtention du logement, c'est-à-dire le 31 juillet 2002, plus une amende de 300.000 DA pour avoir occuper le logement illégalement selon le directeur de l'OPGI. Après avoir eu gain de cause par deux fois au niveau du tribunal de première instance et au niveau de la Cour d'Appel de Mostaganem, M. Mansouri Ahmed fut débouté pour la Cour Suprême qui a rendu un arrêt en sa défaveur en le sommant donc d'évacuer les lieux lui et sa famille. Désarmée, et ne sachant plus quoi faire Mme Benamor H.M lance un cri de détresse et sollicite l'intervention et l'indulgence de Mme le wali sachant que la majorité des autres cas auraient été régularisés.