Le ministre des travaux publics était en visite de travail dans la wilaya de Relizane, dernièrement, et bien évidemment son cortège a bien rencontré des routes délabrées notamment au niveau du chef-lieu de wilaya et dans la seconde agglomération qui n'est autre que la commune de Oued Rhiou. S'il est bien vrai que les 23 membres de la municipalité de Relizane ont décidé lors de la rencontre du mois de septembre passé de réparer les 15 routes totalement détruites, il n'est pas aussi vrai que la délibération approuvée par l'ex-chef de daïra mis à la retraite quelques jours après, était depuis restée lettre morte et les automobilistes rencontrés par hasard préfèrent soit mettre sur cale leurs engins pour ne pas trop bousculer leurs recettes en allant acheter tous les jours une pièce de rechange pis encore quelques courtiers nous ont confirmés qu'ils préfèrent s'en passer ces jours-ci d'achat de voitures que de s'aventurer dans cette commune qui mène leurs voitures achetées aux couts de fortunes aux parcs de la casse droit aux cimetières de la casse. Cette déclaration n'est pas malheureusement exagérée mais c'est la pire vérité vécue par les relizanais depuis maintenant plus de 12 mois et l'on se demande quel était l'objectif de la dernière visite du ministre des travaux publics à Relizane si ce n'est l'inspection de ces trous dont le diamètre dépasse deux mètres. Pour détailler l'état de ces routes, nous retiendrons simplement que les trajectoires principales sont incontournables car situées dans les artères stratégiques comme les boulevards Laroussi long de plus de 1000 mètres et autres rues dans les cités l'abattoir dallas, les castors, Chemirik etc. bref les deux seules routes qui sortent de cette amère règle synonyme de laisser aller sont le principal boulevard du centre-ville Mohamed khemisti qui constitue quotidiennement le passage obligé par le biais duquel transitent les autorités de la wilaya dont le wali. Récemment, nous avions assisté à une altercation au niveau du boulevard Mustafa Benama et qui a mis en face à face les résidents mitoyens et une entreprise privée de réalisation venue casser avec son engin une partie du chemin bitumé, quelques jours avant seulement, ces citoyens ont rappelé à l'entrepreneur que la loi en vigueur ne permet pas de toucher un chemin bitumé aux frais des impôts des paisibles citoyens qu'après cinq ans, d'ailleurs c'est la seule issue qui a été livrée et ouverte à la circulation alors que plus de sept autres routes sont en état de chantiers. L'avènement de l'hiver d'un côté et l'installation du wali de l'autre côté pourront peut-être extirper cette population d'un malaise qui ébranlait tout le monde appelé mal de tête routier.