Pauvre Mostaganem, qui n'en finit toujours pas avec le casse-tête de ses élus, des hommes et femmes qu'on croyait vivre et mourir pour Mostaganem, perdent leur ‘'NIF'' devant le premier offrant, et livre la commune sur un plateau d'argent. ‘'Rappelez-moi, si j'oublie, parce que le pillage était énorme et les élus étaient obèses''. L'aménagement du jardin de l'émir Aek à 10 milliards, le jardin EL-Wiam à 4 milliards, le petit square Boudjemaa à 990 millions de cts, l'abattoir à 2 milliards, les jets d'eau à une dizaine de milliards et l'éclairage public à 17 milliards. Bien que certains de ces élus maudissent l'ancien maire, alors qu'ils étaient ses plus proches conseillers, d'autres ont gardé le silence pour préserver leurs primes... La restauration de quelques espaces naturels au niveau du jardin public ‘'Emir Abdelkader'' de Mostaganem et les autres espaces verts, est devenue une nécessité prioritaire pour les responsables de l'APC de Mostaganem, croyant, que c'était pour le bien de la ville, mais avec le temps, il s'est avéré qu'une simple opération de blanchiment d'argent. Résultat : les aventuriers élus, tous sous contrôle judiciaire, le jardin toujours fermé, et les retraités n'ont trouvé qu'un petit carton pour s'assoir sur les trottoirs du square Boudjemaa. Malheureusement, la livraison de ces jardins qui ont bouffé des dizaines de milliards, n'est pas pour demain. Bien que les délais de la réalisation de ses aménagements ne doivent guère dépasser les six mois selon les conventions contractées entre l'APC et les entreprises réalisatrices, sur le terrain le constat est amèrement constaté. Des sources proches de la Mairie de Mostaganem, rapportent que l'ouverture du jardin public ‘'Emir Aek'' pourrait avoir lieu dans quelques semaines, il pourrait s'agir d'une information officieuse qu'il faut prendre avec précaution et qui reste vérifiable. Si cette fermeture prolongée a soulevé des questions au milieu des citoyens, beaucoup de gens informés savent que ce retard est dû à la fermeture ‘'robinet'' de la commune depuis l'ouverture de l'enquête judiciaire, sur les dessous de la gestion de l'ex - maire et de ses acolytes, accusés de dilapidation de deniers publics et de surévaluation des marchés, tels que la facturation de l'aménagement du fameux jardin de l'émir Aek qui a couté au trésor public près de 10 milliards de cts et le jardin EL-Wiam (400logts) qui a dépassé le seuil de 4 milliards de cts et le petit square Boudjemaa qui a valu à l'APC , quelques 990 millions de cts. L'entreprise réalisatrice qui va répondre de ses accusations de complicité devant la justice, aurait volontairement arrêté les travaux parce qu'elle attendait le ‘'fameux avenant'' qui serait estimé à plus de 45% du montant total du projet, évalué au départ à plus de 3, 4 milliards de cts, une procédure contraire à la loi des marchés. Et c'est le même scénario pour tous les autres projets de la commune de Mostaganem. Il y'a quelques mois, le responsable de l'entreprise réalisatrice des travaux d'aménagements du jardin de l'Emir Aek, avait publiquement lié le blocage des travaux au retard de l'APC à honorer ses promesses en ce qui concerne le virement de ‘' la recette du fameux avenant''. Mais qui va payer les conséquences de ce retard ? Bien sûr comme toujours les citoyens de Mostaganem et particulièrement les personnes âgées frustrées par leur unique panorama naturel, ce poumon régulant l'oxygène de la ville de Mostaganem se disent pénalisés et outrés par cette fermeture continuelle et mystérieuse à la fois. Ainsi, l'arrêt des travaux qui serait intervenu dans cet espace vert unique dans son genre si prisé et fréquenté par tous, pourrait s'interpréter et se traduire de sanctions pénalisant la population mostaganémoise.