Le douar Zehahfa, situé à quelques 6 kilomètres de la commune de Safsaf, demeure oublié et semble ne pas avoir son droit au développement local. Ce douar, qui compte plus de 500 habitants, prend naissance en bordure du chemin et s'étend vers d'autres douars de ladite commune. En effet, lors d'une visite à ce bourg on a constaté l'absence de toute voirie et autres réseaux qui suscitent l'indignation des habitants. Les habitants de ce bourg souffrent chaque jour du manque de toutes les commodités nécessaires tel que : l'approvisionnement en eau potable, gaz de ville, éclairage public ainsi que le transport public. En effet, le douar de Zehahfa ne semble bénéficier d'aucune considération en matière de développement local et social. Ces derniers ne cessent, de réclamer et d'appeler au secours les responsables locaux et ce par divers canaux de communication. Les chefs de famille de ce douar soulèvent le problème de la chute de tension qui leur cause des pannes aux appareils électroménagers notamment les téléviseurs et les réfrigérateurs. . «Nous sommes oubliés dans ce douar » mêmes nos doléances sont restées lettres mortes alors qu'elles devaient être transmises aux autorités de wilaya», nous diront les habitants. « On demande l'aménagement de ce douar», ajouteront-ils. Tout en s'interrogeant : « pourquoi notre douar est-il privé de tous les projets de développement et commodités? Ajoutant que l'absence de réseaux d'assainissements et autres aménagements urbains est flagrante. Même l'alimentation des habitants du douar en eau potable est défaillante, quant au transport scolaire, celui-ci est également un sujet critiqué par les habitants qui nous informent que ce dernier est un moyen indispensable pour assurer l'arrivée de nos enfants, à l'heure, à l'école, et de rentrer tôt, le soir, en toute sécurité », nous a déclaré un parent d'élève. « Effectivement les écoliers parcourent chaque jour des kilomètres pour rejoindre leurs établissements à défaut de l'absence de tous moyens de transport, car ce bourg n'est même pas fréquenté par les clandestins, les enfants doivent compter sur eux-mêmes, soit en effectuant le trajet à pied, ou en faisant de l'autostop à leurs risques et périls nous sommes vraiment oubliés déplore t'il. Il est temps que les responsables concernés prennent en charge les doléances des habitants de ce douar oublié, qui est en dehors du développement, surtout durant cette saison froide.»