Dans le cadre de ses efforts continus dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et des psychotropes, les éléments de la brigade mobile de police judiciaire de Sig à Mascara, en coordination avec les éléments de la Sûreté de daïra, sont parvenus à arrêter, durant la journée du 07/12/2015, un dealer de psychotropes et son acolyte dans la ville de Sig avec la saisie d'une quantité importante de psychotropes représentant 9040 comprimés de divers types, et ce en exploitant parfaitement des renseignements sur l'activité suspecte d'un individu. Les éléments de la police ont donc placé le suspect sous surveillance afin de confirmer le renseignement et ont procédé par la suite à son arrestation. Après l'accomplissement des procédures légales, le domicile du suspect a été perquisitionné ce qui a donné lieu à la saisie de 254 comprimés de psychotropes de divers types ainsi qu'une somme d'argent de plus de 02 millions de centimes. Il s'agit du dénommé T.A, 45 ans. Les éléments de la BMPJ ont alors entrepris une enquête ayant permis d'identifier le complice du suspect qui n'est autre qu'un baron spécialisé dans le trafic des stupéfiants. Ce dernier a été arrêté à son tour après avoir été placé sous surveillance, il s'agit de K.A 47 ans. Les policiers ont alors procédé à la perquisition de son domicile qu'il utilisait pour stocker ces substances toxiques afin de les écouler au sein des jeunes. Une quantité importante de comprimés de psychotropes y a été retrouvée, à savoir 8783 comprimés de divers types dont 3420 comprimés d'Atnor, 1200 comprimés de Luxene, 600 comprimés de Crofimazol, 450 comprimés de Tranxene et 400 comprimés de Parkidil ainsi que des flacons d'un liquide anesthésiant (Flipar Halopridiol). Une somme d'argent de plus d'un million de centimes considérée comme revenu du trafic en question a été aussi saisie. Une procédure judiciaire a été entreprise à l'encontre des deux suspects, en vertu de laquelle ils ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Sig qui a transmis le dossier au juge d'instruction. Ce dernier les a placés en détention provisoire.