Les étals des produits pyrotechniques sont déjà mis en place un peu partout par les vendeurs informels pour attirer le maximum d'acheteurs et évidemment gagner plus d'argent et ce malgré l'intervention des services de la police qui malheureusement n'a pu venir à bout de l'interdiction de la commercialisation de ces produits pyrotechniques. Ce commerce dangereux pour les citoyens notamment les enfants qui sont les plus attirés, bat son plein notamment à quelques jours seulement de la célébration du Mawlid Ennabaoui, prévue à la fin de la semaine en cours, en cette période de vacances d'hiver le bruit assourdissant des pétards rappelle, comme chaque année, que la vente des produits pyrotechniques est toujours florissante malgré son interdiction. Les quartiers populaires et les grandes artères commerciales à l'image de Souk H'lima, Hai S'baa, 119 logements etc. témoignent que cette interdiction n'est en fin de compte qu'un vain mot, sinon, comment expliquer les étals dressés un peu partout dans la ville? Une petite virée dans ces endroits démontre que ces pétards dont les fabricants particulièrement chinois les rendent chaque fois plus forte en matière de bruit et plus attirante sur le volet d'emballage pour inciter les jeunes à l'achat de ces produits, l'on a aussi remarqué que le plus navrant dans cette histoire est que certains parents achètent eux-mêmes ces produits dangereux à leurs enfants, d'autres le font indirectement en leur donnant de l'argent et à ce point, ces enfants se dirigent directement vers ces vendeurs illicites qui pullulent gâchant en fond la vraie valeur d'une telle célébration symbole d'un rite religieux ancestral par laquelle « célébration » on se ressource.