L'effectif de la direction des Moudjahidine de la wilaya de Tiaret compte 16 employés titulaires, 6 contractuels et quelques autres désignés dans le cadre du pré-emploi, et selon notre constat sur place, seulement 3 employés n'ont pas participé au sit-in observé, dernièrement, par 14 employés dont 1 contractuel, devant le siège de la direction des Moudjahidine. En effet, suite à un appel téléphonique, « Réflexion » s'est déplacé sur les lieux, et a reçu des mains des contestataires un communiqué signé de 2 pages, portant de très graves accusations à l'adresse du directeur des Moudjahidine, fraîchement installé dans ses fonctions. Ces accusations au nombre de 30 portent en résumé sur : menaces des employés, comportement prêtant à équivoque, harcèlement, pressions, propos mensongers, utilisation abusive des lois et décisions arbitraires sous un sceau d'usurpation de fonction d'un élément des services de sécurité et d'un inspecteur ?! Cependant l'énigmatique de ce communiqué, c'est qu'il n'exige ni départ du directeur des Moudjahidine ni une revendication d'ouverture d'une enquête et en vérité, ce n'est que l'étalage du linge sale de la maison, comme cela est véritable après la sollicitation par nos soins de la majorité des contestataires, et de notre côté, nous avons joint le jour même le directeur des Moudjahidine. Quant au directeur des Moudjahidine, Mr Louhaidia Abdennacer, il nous dira à ce propos : « Etant fils d'une Moudjahida et d'un Moudjahid, et aussi un homme de droit, je ne peux en aucun moment humilier ou minimiser des franges relevant du secteur des Moudjahidine, mais je me vois dans l'obligation de les servir avec quiétude, et ces accusations sont des propos mensongers punis par l'article 300 du code pénal (prison et amende), et de même pour la résiliation d'une employée qui a été dictée par les articles 185 et 186 de la loi fondamentale de la fonction publique en vous signalant que l'intéressée a saisi le tribunal administratif, et concernant une autre employée, je tiens à vous rappeler que sa sœur est membre de la commission technique et cela est réfuté par l'article 23 de la constitution... Ecoutez Monsieur, je dois préserver la réputation de mon secteur et depuis mon installation, je n'ai cessé de sensibiliser les employés, leur montrant leurs devoirs et leurs droits et surtout le respect des horaires, et tout ce qui est « communication » est collé sur une affiche légale à l'entrée du siège, et les employés sont informés de tout, et c'est cette transparence qui dérange... », conclut le directeur des Moudjahidine qui n'a fourni aucun bilan de ses activités mais qui paraissait plutôt très lié au code pénal.