Benbada à Mila : lancement de plus de 1 500 marchés couverts Le ministre du Commerce, Mostefa Benbada, en visite lundi passé à Mila, s'est dit persuadé que la densification des marchés de proximité est une perspective à même d'éradiquer l'ascension fulgurante de l'informel. «En plus de l'avantage que revêt cette initiative, à savoir l'intégration de milliers de marchands irréguliers dans une logique de commerce loyal et de concurrence saine, elle permet d'assurer en permanence la disponibilité des denrées ». Le ministre a annoncé que son département œuvre à l'élaboration d'un schéma directeur national d'organisation et de régulation du microcosme commercial. Et d'expliquer: «Une fois dotée de cet outil de travail, la dynamique de régulation des prix, de traçabilité des produits et d'endiguement des activités informelles, s'enclenchera inexorablement.» Entre autres stratégies élaborées dans cette optique, la réalisation d'un laboratoire de contrôle de la qualité au niveau de chaque chef-lieu de wilaya. A ce propos, Mostefa Benbada dira: «Jusqu'à 2010, seuls 20 laboratoires en la matière, dont 3 de dimension nationale, activaient sur l'ensemble du territoire. Eu égard aussi aux besoins exprimés par différentes wilayas, nous envisageons la construction de plus de 1500 nouveaux marchés couverts qui viendront s'ajouter aux quelque 1 570 unités existantes.» Mobilisation de l'UNPEF Les enseignants du primaire et du fondamental, les conseillers de l'orientation scolaire, ainsi que les corps communs de l'éducation affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), n'en démordent pas pour arracher leurs droits. Et pour preuve, des centaines de travailleurs, dans le sillage de la grève illimitée décrétée par ledit syndicat, ont organisé, lundi dernier, un regroupement massif devant le siège de la wilaya. Ils exigent du wali de véhiculer leur revendication incontournable sur le gel, ou du moins, le report de la signature du statut particulier. Les animateurs de l'Unpef affirment que «les écoles primaires et les établissements du moyen ont été paralysés durant ces deux jours de grève, ponctués par un taux de suivi oscillant entre 65 et 75%».
Sit-in des contractuels de la DAS-ANEM Près de 70 employés contractuels de la DAS-ANEM faisant fonction d'agents de sécurité au centre universitaire, sont revenus à la charge lundi dernier. Non satisfaits d'avoir déclenché un mouvement de grève la veille au niveau du campus, en raison de la rupture de leurs contrats de travail arrivés à échéance, ils s'en sont remis au wali. A travers cette action, les intéressés exigent la «permanisation» dans leurs postes respectifs. «La majorité d'entre nous a au moins 3 années d'exercice. Aujourd'hui, nous revendiquons notre intégration comme ouvriers de plein droit, en exécution des promesses qui nous ont été faites par le directeur du centre universitaire», disent-ils. Les contestataires affirment: «Les conditions de travail sont déplorables et nous sommes abusivement employés dans des travaux d'assainissement et de désherbage moyennant un salaire dérisoire de 8 000 DA pour les uns et 5 400 DA pour les autres.»