Face au déficit pluviométrique enregistré dans la wilaya de Mostaganem, qui ne semble pas être sans conséquence sur les cultures, certains indélicats fellahs ont opté pour l'irrigation aux eaux usées, malgré son interdiction et le risque des maladies qu'elle propage. Malgré son interdiction formelle à l'usage agricole par un arrêté du wali toujours en cours, l'eau usée est de nouveau utilisée pour l'irrigation des cultures maraichères à travers le territoire de la wilaya. Le pompage de l'eau des oueds et des lagunes tend à prendre des proportions fortes inquiétantes et semble tolérer face au silence des autorités concernées. A ce sujet, certains fellahs de la région ont opté déjà pour l'irrigation avec les eaux usées provenant de la lagune de Stidia et de oued Tinn qui prend naissance à la commune de Sirat et reçoit les eaux usées des communes voisines. Ces derniers utilisent des tracteurs munis de motopompes et citernes pour assurer quotidiennement le transport de ces eaux malsaines vers des bassins aménagés pour la collecte des eaux au sein des champs agricoles sans la moindre inquiétude , ni se soucier du mal qu'il risque de répandre .D'autres ne se sont point cassés trop la tête, ils pompent directement l'eau de l'oued, proche de leurs champs, tel le cas des cultivateurs de la région du Dahra ,qui n'ont point hésiter à s'alimenter en eau d'irrigation de l'oued El Abid, qui longe les terres agricoles de Sidi Lakhdar et Sidi Ali .Malheureusement, cette pratique illégale nuit énormément à la santé du consommateur et demeure à l'origine de la propagation des maladies à transmission hydrique . Ces eaux usées contiennent des milliers de microbes qui sont transmis aux produits agricoles, surtout les légumes telles que les tomates, les concombres, les salades, les courgettes, les poivrons et les aubergines. Certains de ces légumes ne nécessitant point de cuisson, se consomment juste après de simples lavages et risquent de provoquer de graves maladies pouvant nécessiter une hospitalisation. C'est à ce titre, que les eaux usées demeurent toujours et encore interdites à l'irrigation, mais le manque de pluie et le tarissement des puits agricoles semblent pousser davantage certains fellahs indélicats inconscients du mal qu'ils sèment, à recourir à ce moyen prohibé en s'exposant à de lourdes sanctions pénales ,dont la saisie pure et simple des moyens de pompage et d'irrigation et de fortes amendes.