A voir, l'exiguïté des avenues et artères de la ville de Mostaganem, le citoyen conscient du problème qu'engendre une telle situation, se rend compte qu'il serait quasi impossible de pouvoir élargir les rues ni pour autant agrandir les trottoirs trop petits et à l'étroit, infrastructures obligent et dont certains sont perpétuellement squattés par quelques commerçants qui y exposent leurs produits de vente sans aucune gêne. Malgré les mesures draconiennes prises il y a quelques mois par les autorités concernées pour libérer les rues et dégager les trottoirs squattés par les marchands de l'informel, une initiative bénéfique qui a prouvé son efficacité pendant un moment. Il est déplorable de constater encore que ‘'l'instruction'' régulant les espaces de Mostaganem n'a pas été suivie, vu que certains commerçants bravent encore l'interdit en exposant leurs produits de ventes devant les devantures de leurs magasins gênant la fluidité de la circulation piétonnière. Devant un tel état de fait, un minimum de civisme et de bon sens de la part des populations concernées s'impose pour mettre un peu d'ordre, afin d'aider à réguler et libérer le déplacement des ‘'autos'' et des piétons de la commune devenu trop dense. En ce sens, il est remarqué qu'à travers certains quartiers fréquentés de Mostaganem, c'est la même vision de désordre, malheureusement déplorable constatée au niveau des multiples espaces dont les trottoirs mesurent à peine un mètre vingt de large et moins réservés aux piétons pour leurs déplacements. Les quelques rues commerciales constamment embouteillées par les véhicules qui y stationnent et les piétonniers qui ont du mal à marcher sur les trottoirs en sont la preuve réelle. Un scénario qui se répète aussi également à travers d'autres rues de la ville qui se traduit par un encombrement paralysant aux heures de pointe l'ensemble des voies et avenues réservées à la circulation routière devenues trop étroites en raison des stationnements anarchiques de véhicules, qui occupent presque la moitié des espaces routiers, gênant la fluidité de la circulation d'autres véhicules et bus, terrorisant les passants qui s'y trouvent hélas forcés de marcher sur la chaussée, petits trottoirs obligent. D'autres obstacles, entre autre des poubelles à couvercle, motos garées, déchets encombrants, etc... obstruent plusieurs accès de passage, ...Quant aux travaux de la voirie souvent entrepris de jour, il est regrettable de constater certains espaces détournés causant dans la majorité des cas une fermeture du site des travaux et dont la durée parfois paralyse la circulation, ce qui malheureusement engendre un véritable désordre qui se traduit souvent par le détour des circuits concernés, provoquant ‘' l'anarchie circulatoire'' tant redoutée par les citoyens.