C'est un constat désolant qui s'offre aux habitants d'Arzew et particulièrement les usagers fréquentant la station des bus sise dans les alentours de la cité Benboulaïd. Une bonne partie de cette «pseudo station», compte tenu du manque de commodités et de son aménagement inadéquat, est squattée par des commerçants informels au point que les chauffeurs de taxi sont contraints de faire descendre leur clientèle en pleine rue. Les propriétaires de baraques ont squatté, en plus de la chaussée, tout le trottoir, mettant ainsi en danger la vie de nombreux piétons. Ce phénomène, qui a malheureusement pris de l'ampleur, nécessite, selon des citoyens rencontrés sur place, une réorganisation qui doit être imposée par la commission de la circulation et des transports de la commune d'Arzew. Ces commerçants doivent déplacer leurs baraques de fruits et légumes de façon à faciliter la fluidité de la circulation piétonnière. «C'est un espace public», clament des usagers de la station de bus. Ainsi et face aux désagréments occasionnés par ce squat, les citoyens demandent un réaménagement de la station de bus, ce qui mettra fin à l'anarchie et différenciera les différentes destinations. Pour ce qui est des commerçants activant dans l'informel, y compris ceux qui détiennent des locaux commerciaux et qui ont à leur tour squatté l'espace public, les habitants d'Arzew recommandent plus d'organisation, car ceci se passe juste à l'entrée de cette ville industrielle.