Les citoyens de la localité de Chihat relevant de la Commune de Safsaf, peuplée d'environ 43 familles, souffrent depuis deux ans, d'une pénurie d'eau qui persiste notamment en été, d'une situation qui pousse les familles les plus aisées à acheter des citernes d'eau. En effet, une situation désolante pour ces ruraux qui sont pénalisés par cette absence de ce précieux liquide vital qui ne leur parvient que tous les trois jours et seulement pour une durée de 4 heures à très faible débit, causant un désagrément à la population. En effet, le volume d'eau distribué qui arrive aux robinets des domiciles ne parvient point à remplir un sceau de 10 litres d'eau selon les déclarations d'un citoyen M.A. ‘'il y'a le réseau AEP, mais ce déficit en matière d'eau se pose au niveau de la ligne principale qui a été installée au profit de leur douar censé en bénéficier et qui a été dévié vers le douar d'Ouled Medah, ce qui contraint les citoyens aisés financièrement à recourir à l'achat d'eau par citerne. Quant aux autres démunis, ils doivent parcourir de longs trajets à dos d'ânes, pour s'en approvisionner''. Face à ce problème qui perdure depuis des mois, les habitants concernés interpellent l'A.P.C de Safsaf qui parait pour le moment faire la sourde oreille à leur doléance toujours et encore insatisfaite. D'autre part, les habitants demandent également le raccordement d'une autre ligne afin d'assurer une bonne fluidité d'eau à leur douar. Les habitants demandent l'aménagement de leur douar», faisant allusion à l'absence des projets de développement et commodités à l'exemple des réseaux d'assainissements et autres aménagements urbains qui manquent. Le transport scolaire est également critiqué par les habitants qui déclarent que ce dernier est un moyen indispensable assurant le transport des enfants vers les établissements scolaires et le retour vers leurs foyers le soir en toute sécurité », Effectivement, les écoliers parcourent chaque jour 10 kilomètres pour rejoindre leurs établissements situés au niveau de la commune de Safsaf à défaut de tout moyen de transport, vu que ce bourg n'est même pas fréquenté par les clandestins, ce qui oblige les enfants à ne compter que sur eux-mêmes, soit en effectuant le trajet à pied, ou en faisant de l'auto stop à leurs risques et périls nous sommes vraiment oubliés déplorent ils. Il est temps que les responsables concernés prennent en charge les doléances des habitants de ce douar oublié, qui est en dehors du développement, surtout durant cette saison froide».