La liste des mécontents contre ces travaux de réhabilitation des routes au centre-ville de Relizane ne cesse de s'allonger, en plus des personnes atteintes de maladies respiratoires, les enfants et les propriétaires des fonds de commerce qui ont vu leurs intérêts touchés de plein fouet par ces retards parfois de deux mois accumulés dans l'achèvement des travaux. Il y a les chauffeurs de voitures et engins roulants qui n'ont pas trouvé beaucoup d'issues pour circuler. En effet, les gens à Relizane se demandent pourquoi l'administration n'a pas opté pour la réhabilitation de ces routes par étapes et par quartiers en ce sens qu'au lieu de les traiter toutes à la fois, elle procèderait par quartier. Le résultat constaté sur place est que plus de 11 avenues et routes sont inaptes au trafic car l'entreprise réalisatrice a préféré dégager le bitume entamé et laisser la chaussée à l'état nu avec tous les aléas qui s'ensuivent (bosses, poussière, etc.). Hier, les engins ont entamé les travaux sur le boulevard de Sidi Abed et ses accessoires, de nouveau le boulevard principal du centre-ville avec ses accessoires alors qu'il était dans un bon état laissant stupéfaits les fonctionnaires qui travaillent aux abords comme le tribunal, le commissariat de police, la daïra et bien évidemment les dizaines de fonds de commerce notamment ceux qui exposent des effets vestimentaires de marque et dont les poussières pourront les désaltérer. Les avertis parmi les curieux qui suivent cette affaire ont commenté en affirmant que le fait de ne pas diversifier les entreprises pour que les travaux de réouverture de la route et sa réhabilitation se font simultanément peut être justifié par la volonté des uns de ne pas trop multiplier les intervenants pour des considérations évidentes bien sûr. En tout cas, le compte est là : Toute la ville de Relizane est en chantier de travaux et vu l'ampleur de ces projets il ne faut pas trop se faire des illusions car il faut patienter encore des semaines pour pouvoir retourner à la normale encore faut-il que d'autres routes ne soient de leur côté entamées. Qui sait.