Mohamed Bentouati Abdeslem, wali de Tiaret, ému aux larmes, a évoqué son père, un valeureux chahid tombé au champ d'honneur à Sétif, lors d'une cérémonie de Baptisation de structures publiques aux noms de chouhada, à l'occasion de la journée du chahid à Tiaret. C'est un moment d'émotion assez rare dans les visites et les sorties des walis. Saisissant l'opportunité tant souhaitée par tous les Algériennes et Algériens, en cette glorieuse journée nationale du chahid, le journal Réflexion, lors d'une escale de la visite de Mr Hadj Mohamed Bentouati Abdeslem wali de Tiaret, et laquelle avait pour objectif la baptisation de certains édifices publics et cités aux noms de valeureux chouhada, tombés en champ d'honneur. A cet effet, le rédacteur du journal s'est rapproché de Mr Hadj Bentouati Abdeslem, l'interrogeant au sujet de son père tombé au champ d'honneur. Le wali dira : "mon père s'appelle Mohamed, il est tombé au champ d'honneur, le 8 janvier 1961'', marquant un petit arrêt, avec de ‘'fines'' larmes aux yeux suivies d'un soupir discret et une attention très profonde de l'assistance, il poursuit : ‘'mon père a été assassiné dans une caserne à Sétif après avoir subi d'atroces tortures...'' , conclut Mr le wali, alors que son visage reflétait une union d'honneur de satisfaction et aussi un reflet de nostalgie à ce valeureux et glorieux chahid, tandis que l'assistance est restée sous l'effet de la surprise silencieuse , puisque tous les présents ont découvert pour la première fois, que le wali de Tiaret est un fils de chahid . Les témoignages que nous avons pu recueillir auprès de plusieurs membres de la délégation vont dans ce sens et c'est ce mobile, le grand respect du chahid qui a motivé le wali de Tiaret à prendre des décisions fortement honorables, celles de baptiser toutes les cités et les édifices publics aux noms de chouhada, et dans ce sens, le chef de cabinet monsieur Aissa Mohamed nous dira : " c'est une première à Tiaret où les chouhada reviennent en force et cette grande décision de baptisation en temps opportun est un signe de continuité des repères de chouhada et l'on assistera à d'autres baptistions". Pour rappel, et lors de plusieurs cérémonies, Mr Bentouati n'a cessé de rappeler ces propos : "Il est inconcevable que cette terre qui est encore mouillée du sang de chouhada marque des réticences quant aux appellations des lieux et des cités aux noms de chouhada, qu'attendez-vous pour passer à l'acte ?...des cités et des écoles sans noms de chouhada...c'est inconcevable...inconcevable..".