Mercredi passé, cinq individus ont comparu, devant le tribunal criminel d'Oran, pour les chefs d'inculpation, de meurtre et de vol de véhicule. La victime a été agressée, après avoir été conduite dans une baraque de fortune isolée, et c'est là qu'elle a été laissé pour mort. La genèse de cette affaire remonte au mois de mars de l'année écoulée, lorsque les agresseurs, ont entraîné la victime âgée de 30 ans, dans une baraque désertée et isolée, loin des regards indiscrets, dans la localité de Gdyel à l'est de la wilaya d'Oran. Selon l'enquête, parmi les mis en cause «H.H.» avait des relations d'amitié avec la victime. C'est en partie, parce que la victime, avait confiance en H.H. qu'elle l'avait suivi. La victime, ne sachant pas ce qui l'attendait, est allée au rendez vous que H.H. lui avait fixé et celle-ci ne s'attendait pas à être prise, dans un guet append, préparé minutieusement par H.H. et ses acolytes, qui dès son arrivée, au lieu dit, est aspergé de gaz lacrymogène, et reçu des coups jusqu'à ce qu'il perde connaissance, ils le ligotèrent pour l'empêcher de crier, et continuèrent à le rouer de coups jusqu'à ce que mort s'en suive. Après leur forfait accompli, ils s'emparèrent du véhicule de marque Renault Mégane, de la victime et prennent la fuite, pour une destination inconnue avec. La famille de la victime voyant, que leur fils n'était pas rentré, signalèrent sa disparition, aux services de la gendarmerie nationale, qui entreprit immédiatement des recherches, qui ont aboutit finalement, à retrouver la victime sans vie, à l'endroit même ou il a été laissé par ses agresseurs. Suite à la découverte du cadavre la gendarmerie nationale a ouvert une enquête, qui les a menés aux cinq individus, grâce au portable de la victime qui était en possession de l'un des agresseurs. Les éléments de l'enquête ont aussi révélé que les agresseurs, voulaient vendre le véhicule volé de la victime, pour un montant de 200 000 Da, afin de s'en débarrasser et en même temps éliminé les traces de leur crime, mais après d'intenses investigations, le véhicule sera retrouvé, au niveau de la route de Canastel. Devant le tribunal les agresseurs ont nié les faits, qui leurs étaient reprochés, et chacun des accusés cherchait une échappatoire, pour éviter une lourde condamnation. Dans son réquisitoire le procureur général, a requit la peine capitale , pour les deux principaux accusés, et 12 ans pour complicité . A l'issue des délibération les deux principaux mise en cause ont écopés de 20 ans de prison , les autres accusés à 5 ans de prison ferme.