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VISITE AUJOURD'HUI DU MINISTRE DE L'INTERIEUR A MOSTAGANEM : Les internautes s'enflamment
Publié dans Réflexion le 26 - 04 - 2016

C'est aujourd'hui mercredi que devrait effectuer une visite de travail M. Bedoui Noureddine, ministre de l'intérieur et des collectivités locales, à Mostaganem. Jamais, de mémoire de mostaganémois, une visite de ministre n'a suscité autant d'intérêt que celle-ci. Le regain de confiance en l'administration et l'espoir certain en un avenir meilleur a bien gagné la population et du terrain grâce au travail de sape des mauvaises habitudes et la volonté du changement que prône M. Temmar Abdelwahid, le toujours « nouveau » wali de Mostaganem.
La Perle de la Méditerranée a bien vu défiler des ministres dont des historiques tels Francis Ahmed, premier ministre des finances du GPRA et ministre de l'économie de l'Algérie indépendante avant de devenir député du département de Mostaganem ou Ahmed Medeghri, Mohamed Seghir Nekkache et Abdelhamid Mehri.
Les Mostaganémois accueillent avec de gros yeux le ministre en lequel, ils voient celui qui va insuffler en leur wilaya une nouvelle dynamique qui collerait à l'énergie de M. Temmar Abdelwahid, leur infatigable wali. « Ce ministre », est-il écrit est plus au courant des problèmes et préoccupations plus que quiconque d'autres. Il a été wali de Sidi-Bel-Abbès, Bordj Bouarreridj, Sétif et Constantine après avant de relever la formation professionnelle qui battait de l'aile et laissé des traces indélébiles alors tout jeune chef de daïra à Bologhine dans la wilaya d'Alger et d'Aïn Touila qui dépend de Khenchela. Cet énarque, à peine cinquantenaire a bien roulé sa bosse passant par les postes de Secrétaire Général de la wilaya d'Oran, directeur de l'administration des wilayas de Tizi Ouzou et d'Annaba, sous-directeur de la réglementation et de l'administration locale de la wilaya d'Alger et à la Cour des comptes en tant qu'auditeur assistant.
La rue en parle, attend, espère et croit. Au café, en bord de mer, chez soi, en ville comme en campagne, le citadin comme le campagnard n'ont d'yeux que pour cette lueur d'espoir.
La toile mondiale aidant, l'on espère du bonheur pour sa wilaya au-delà de l'Atlantique et de la Méditerranée. Et les plateformes et réseaux sociaux brûlent. Brûlent même les étapes. On y lit : « Si Mostaganem était doté d'un aéroport, M. le ministre aurait atterri à bord d'un Gulfstream du GLAM comme il le ferait pour se déplacer vers Ouargla ou In Aménas. »
Confiants en la personne même de M. le ministre de l'intérieur et des collectivités locales, M. Bedoui Noureddine, on se lâche et on rabâche. Le tramway, le parc de loisirs, la forêt récréative, les lignes transméditerranéennes et bien d'autres utilités sont dépassées même si elles ne sont pas encore achevées car le citoyen est conscient que désormais les promesses sont tenues et le gouvernant comme l'administrateur a évolué.
L'administration a gagné des points aux dépens des élus et c'est ce que reflète la toile. Les citoyens sont plus agiles et plus vigilants, et se demandent si députés et sénateurs n'attendent que parades et croisières pour endosser leurs plus beaux costumes.
La restitution des voix aux électeurs est à l'ordre du jour et l'on traite de société civile apolitique pour laquelle le bien-être du citoyen passe avant les régimes et les systèmes. Le citoyen, cet être humain est la principale préoccupation. La société civile est désormais le carburant de toute lancée en un regroupement des associations dans une coordination qui servira de catalyseur et de défenseur du citoyen et de sa citoyenneté.
Que demandent les Mostaganémois au ministre de l'intérieur!
Sur les réseaux sociaux, plus d'une centaine de facebookers bombardent la page des « Amis aiment le journal Réflexion ». Pour la seule soirée d'hier pas moins de 150 internautes ont commenté la visite du ministre et le plus beau est que toutes les interventions versent dans l'intérêt public de la wilaya. Nous noterons en particulier.
Sihem Bourokba, une jeune étudiante en droit, ne va pas avec le dos de la cuillère. Pour elle, il est urgent de doubler les effectifs de la sureté de wilaya pour faire de Mostaganem une ville sécurisée où les parkings anarchiques font légion et où l'on est rançonné par des malfrats. Elle rajoute à l'intention de M. le ministre : « Je lui parlerais volontiers d'un des gros problèmes du chef-lieu de notre wilaya, l'encombrement au niveau du centre de ville où un parking à étages devient nécessaire. »
Pour Annissa M., il faudrait recenser les gardiens de parkings, établir des enquêtes de moralité les concernant, les former, les doter d'un uniforme réglementaire, d'un registre de commerce, de tickets contre des prix raisonnables pour les citoyens et enfin leur permettre d'exercer au grand jour leur activité.
M. A. Kridech ne va pas par quatre chemins : « Notre meilleur porte-parole reste M. le wali de Mostaganem. »
M. Rezgui Mansour traite de réhabilitation des salles de cinéma et de la restructuration du centre ville qui devra rester éveillé tant que le voudrait le noctambule car, écrit-il, Mostaganem est ville morte dès 19 heures.
Pour d'autres citoyens, se questionnent-t-on, qu'en est-il des usines de recyclage des déchets et pourquoi ne pas encourager les investisseurs dans ce domaine ? Un centre d'enfouissement technique est plus que nécessaire.
M. le gérant de la Sarl Mostagri écrit : « Il faudrait donner plus d'avantages et de latitude à notre wali, Monsieur Abdelwahid Temmar, pour qu'il puisse achever le grand chantier qui est notre belle ville Mostaganem et toute la wilaya. Nous lui tendons la main. »
Bouziane Karakache, un professeur d'université se soucie du port. S'adressant au ministre, il écrit : Nous voulons qu' il soit notre porte-voix aux représentants de son gouvernement pour leur dire que Mostaganem a décidé de se projeter dans une politique d'austérité de l'après-pétrole et que nous comptons sur leurs financements pour nos projets qui accusent un retard de 40 ans... Le 3ème bassin du port et la réalisation de l'aérogare ainsi qu'une dynamique pour la pêche et l'agriculture sont nécessaires.L'agriculture, elle aussi est exposée sur le menu présenté à M. le ministre. M. Younes Zahachi voudrait suggérer à M. le ministre dans la limite de ses possibilités quelques grosses poignées de dinars pour l'aménagement de la plaine des Bordjia pour l'implantation d'un bassin laitier de 10000 vaches laitières, la mise en valeur des terres salines avec la constitution d'un périmètre irrigable et M. Hmida Benzaza, un amoureux de la terre et agriculteur de renom qui partage le même avis que M. Younes réplique : « Moi je lui dirais que les projets agricoles et hydrauliques sont prioritaires et en particulier le périmètre irrigué de 15 000 ha, le bassin laitier de 10 000 vaches de la plaine des Bordjias et la zone d'activités agro-industrielle d'El Haciane. »
Le tourisme était aussi présent dans les commentaires des internautes, le jeune architecte Khodja Abdallah écrit : « Du côté du tourisme, il existe des terres agricoles et des forêts non exploitées. Si on peut les introduire dans ce créneau, cela ne serait que bénéfique pour notre wilaya. Aussi, est-il utile d'encourager l'investissement dans ce secteur. Je suis certain qu'avec l'ouverture de la ligne maritime Mostaganem-Valence, les investisseurs étrangers vont affluer la région. »
La réalisation d'une aérogare à Mostaganem a pris la part du lion des commentaires. Selim Benanteur , un pharmacien de profession, interpelle le ministre de l'intérieur au nom des citoyens de sa ville : « Les Mostaganémois implorent les hauts instances et leur regard bienveillant quant à la réalisation d'une aérogare qui rendra pas mal de services à la population. Après la voie maritime qui commence à s'élargir vers d'autres directions dont Valence et Alicante en Espagne, et Marseille, en France, un aéroport pour les lignes intérieures serait le bienvenu. Nous avons tant attendu, M. le ministre. »
Un jeune informaticien, en l'occurrence, M. Cherif Haddad, s'érige en porte-parole des jeunes : « Personnellement, j'espère que les jeunes auront enfin leur mot à dire et peut-être seront-ils appelés à être impliqués dans la gestion et la coopération régionale. Nos jeunes ont prouvé leurs compétences et leur disponibilité et il est temps de leur passer le flambeau ! Le terrain atteste et les preuves sont bien là. »
M. Adda Benyoucef Abdelkader : M. le wali a montré l'efficacité et la disponibilité du citoyen, en particulier de l'intellectuel. Il fallait seulement faire un signe de la main pour que des femmes et des hommes s'engagent, s'impliquent et se responsabilisent. La vitesse avec laquelle, M. le wali récupère la suggestion ou l'idée, la transforme en décision et la réalise est digne des plus grands génies dévoués à ce beau pays. »
Enfin, un citoyen « qui n'a pas la plume dans sa poche » s'insurge contre ceux qui étaient là à applaudir dans la chute et ne veulent pas céder le terrain et encore moins remettre le flambeau dignement à la génération montante qui n'a que... la quarantaine alors que de plus jeunes encore attendent un œil bienveillant pour se jeter corps et âmes dans le bain qu'est l'Algérie de demain.


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