Les festivités commémorant le 1er mai, fête du travail, ont bel et bien commencé à Mostaganem et c'est la poste qui ouvre le bal avec un riche programme d'activités qui s'étendra jusqu'à demain dimanche. M. Benosmane Bendehiba, le directeur de wilaya de la poste était aux nues, jeudi après-midi, au milieu des postiers qui ont opté pour les locaux de la bibliothèque centrale de l'université Abdelhamid Ibn Badis pour commémorer la journée mondiale du travail. Sous les cordes de la mandole du maître de la chanson chaâbie, Cheikh Abdelkader Ghlamellah, madih et quelques légères qacidas ont tiré des youyous stridents quand Mostaganem, Sidi Saïd, Mazagran et Sidi Belkacem furent abordés au cours des deux heures que durèrent les festivités interrompues çà et là par des chapitres dignes des grandes rencontres d'antan d'une Algérie paisible, puissante et ordonnée. Un spectacle conçu pour les gens de la poste, en service ou en retraite, et qu'un cadre, M. Senouci, supervisait avec l'œil habituel du méticuleux postier. Vingt-cinq postières et postiers en retraite eurent droit à des présents conséquents et une reconnaissance sous les applaudissements de leurs pairs en fonctions avant que la main d'un enfant n'aille fouiner parmi une vingtaine de billets pliés et étalés sur la scène pour tirer l'heureux candidat à une Omra pour deux personnes aux lieux saints de l'islam. Le clou du spectacle fut l'intervention de l'acteur Abidi Lahcen, un employé de la bibliothèque universitaire. Ce dernier n'a pas manqué d'étaler tous les maux révolus de la poste et des postiers et qui ne sont plus que de mauvais souvenirs. Il fut applaudi longuement à son grand étonnement. Enfin, la commémoration des festivités du 1er mai par les postiers prendra fin demain, dimanche, avec une marche de facteurs qui verra certainement une grande affluence dans un centre de ville de Mostaganem qui, rappelons-le sera sans voitures.