Lors de sa visite de travail et d'inspection effectuée jeudi, dans la wilaya d'Oum Bouaghi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a assuré, que la politique de l'Etat ne sera pas orientée vers l'austérité mais plutôt vers la rationalisation des dépenses de l'Etat sans toucher à sa politique sociale. En effet, à l'occasion de sa visite de travail dans cette wilaya, "Je réaffirme que dans toutes les situations, la politique de l'Etat ne sera pas orientée vers l'austérité, mais il y aura plutôt une diminution des dépenses, notamment celles qui concernent les fonctionnements et les équipements", a soutenu M.Sellal. Indiquant, à cet effet, que "l'Etat rationalisera les dépenses", le premier Ministre a fustigé, "ceux qui, de l'intérieur ou de l'extérieur du pays, tentent de nuire à la stabilité de l'Algérie", affirmant que l'Etat "poursuivra sa politique économique et sociale sur la même dynamique". Il a relevé, que "malgré le choc engendré par la chute des prix du pétrole, aucune usine n'a été fermée et aucun travailleur n'a été licencié". M. Sellal a assuré, à la même occasion, que l'Etat "ne recourra pas à une loi de finances complémentaire cette année", relevant que "la situation se stabilisera en 2018". Affirmant que le gouvernement va poursuivre la concrétisation de la politique économique de l'Etat, M. Sellal a déclaré que les secteurs de l'agriculture et de l'industrie ont évolué "de manière substantielle" en termes d'investissements, générant "un taux de croissance de 3,5% en 2017 pour atteindre 4% en 2018". S'agissant des recettes publiques, il a souligné que les revenus des hydrocarbures se sont "améliorés", dans la mesure où l'Etat "a engrangé 30 milliards de dollars depuis le début de l'année 2016 et prévoit 35 milliards de dollars en 2017 pour atteindre 45 milliards de dollars en 2018". Mettant en évidence un travail titanesque de l'Etat pour "redonner espoir aux Algériens et consacrer la stabilité économique et sécuritaire du pays", M. Sellal a déclaré que "les réserves de change vont s'établir autour de 116 milliards de dollars en 2016 et ne baisseront pas en dessous de 100 milliards de dollars quelles qu'en soient les circonstances".