Une nouvelle procédure, des permis de conduire à points, est envisageable en Algérie. Déjà des structures en ce sens se préparent pour la lancer sur le terrain. A l'obtention du permis de conduire, le nouveau conducteur dispose d'un crédit de 6 points qu'il double en l'espace de deux (en cas de conduite accompagnée) ou trois ans , s'il ne commet pas d'infraction. A chaque détenteur du permis de conduire dispose donc d'un capital de 12 points. Le titulaire du permis, et seulement lui, devrait se rendre à la Daïra pour connaître son capital restant. Le titulaire d'un permis de conduire à 12 points peut, à tout moment, récupérer 4 points. Pour cela, il doit suivre un stage de deux jours, à l'issue duquel il se verra immédiatement crédité de 4 points. Attention, on ne peut suivre de tels stages qu'une fois tous les deux ans. Un automobiliste ayant perdu 1 point le récupérera au bout d'un an, s'il ne commet pas d'autres infractions. Plus généralement, si un conducteur n'est soumis à aucun retrait de points pendant un délai de trois ans, il récupère automatiquement les 12 points de son permis. Il y a aussi, ce que stipule le code de la route pour les nouveaux titulaires du permis de conduire, d'afficher le nombre 80, sur son véhicule pendant une année. Normalement comme dans tous les pays, si ce nouveau conducteur n'affiche pas le chiffre 80 il est passible d'infraction. S'il sera détecté par le radar, alors qu'il employait une vitesse supérieure, son permis sera retiré pendant la durée de cinq années dans certains pays. Dans d'autre il doit repasser la formation de conduite à nouveau et son permis est retiré définitivement. En Algérie ça se passe autrement, on a l'impression qu'il y a un code de la route spécial Algérie. On y trouve sur les grandes routes ainsi que les départementales, des charrettes hippomobiles, des tracteurs agricoles, des motocycles qui circulaient sans casques, et tout ce monde traverse même les postes de contrôle de la gendarmerie que de la police sans s'inquiéter. La pose aussi des ralentisseurs selon les bons loisirs des maires des villes, on ne respecte points les normes, ce qui compte s'est d'être tranquille de la part des habitants riverains des routes, ignorants, qui croient qu'ils ont droit de circuler et traverser n'importe comment les chaussées réservées aux véhicules sans aucune éducation. En fin de compte on pénalise l'automobiliste qui déjà ses droits son bafoués, car en Algérie c'est le véhicule qui a peur du piéton !