La salle d'audience a vécu avant-hier un climat de stupéfaction lors d'un procès traitant une affaire aussi invraisemblable que cela puisse paraître au niveau du tribunal correctionnel à Hai Djamel Eddine. Les faits de cette affaire ont vu le jour à la suite d'une plainte déposée par une jeune femme contre son ex-époux, un septuagénaire, pour avoir tenté d'assassiner leur petite fille de 14 mois. Le vieillard, emporté par sa colère, a volontairement tenté de mettre fin à la vie du bébé, en l'absence de la maman, sortie faire courses. Celle-ci a dévoilé durant le procès des faits réels et inimaginables qui ont jeté un grand pavé de stupeur auprès des personnes présentes dans la salle, et même au tribunal qui a qualifié le délit de coups et blessures involontaires, lequel le représentant du ministère public après un sévère réquisitoire a demandé que la peine soit appliquée conformément à la loi, en attendant les événements et les tournures que peut prendre cette affaire dans les prochains jours. Dans ses déclarations à l'audience, la mère de la petite fille s'est dite très étonnée du retour brusque et sans raison apparente de son mari qui était parti en voyage d'affaires au Sahara, lequel dès sa réapparition lui avait proposé d'aller apprendre des cours en informatique dans l'un des centres de formation privé. Celle-ci complètement abasourdie a trouvé la proposition de son mari de bizarroïde, du moment où ce dernier a toujours été contre les sorties de sa femme du domicile. Obéissante en tant qu'épouse fidèle, la jeune femme se rendit au centre de formation en question pour une éventuelle formation, tout en laissant à la maison son bébé de 14 mois à peine sous la protection de son père septuagénaire. Mais à la grande surprise de la mère, après son retour, elle a trouvé sa petite fille baigner dans une marre de sang, le crane bossué de partout. Complètement choquée, la mère s'accapare ex abrupto de sa petite fille et se dirige en toute diligence vers les services des urgences d'Oran pour une prise en charge médicale afin de sauver son nourrisson qui a failli perdre la vie si ce n'est le miracle de Dieu. Sur la base de cet horrible acte impardonnable, la mère a tout de suite pointé du doigt son mari. Ce dernier pour se justifié, a annoncé à sa femme que cela est arrivé par accident durant son absence. Seulement, la mère poussée par son instinct maternelle à ne pas pouvoir supporter à ce qui est arrivé à sa progéniture a insisté à déposer une plainte judiciaire contre son mari. Au tribunal, l'épouse a déclaré qu'elle est la seconde épouse de ce vieillard qui sans doute a perdu depuis si longtemps l'instinct paternel, du fait qu'il a toujours demandé à son épouse d'interrompre volontairement sa grossesse. Après la venue au monde du bébé, son père s'est toujours abstenu à le faire vacciner contre les différentes maladies, et de lui procurer le moindre médicament quant elle était malade. Ce comportement insensé d'un père apathique a été interprété par l'épouse comme étant un simple et pur rejet de son enfant, ou alors comment expliquer ce geste insensé, cette agressivité intense envers un nourrisson. A la barre,l'incumpé inculpé a nié les faits en expliquant que c'est une simple manigance entrepris par sa femme à son encontre dans le but de bénéficier du divorce. Le prévenu a également expliqué devant le tribunal, qu'il est vraiment insensé qu'un père de mon âge puisse s'aventurer à nuire à sa progéniture.