Sur le Boulevard du volontariat, l'une des plus grosses et l'une des embouteillées des artères de la ville, l'anarchie a supplanté depuis bien longtemps les dispositions du code de la route. Cette rue ne souffre pas seulement de l'anarchie du marché informel mais aussi de ses chaussées squattées par des gardiens de parkings installés de façon anarchique. Nul ne peut ignorer le grand nombre sans cesse en augmentation des gardiens de parkings payants. Il n'y a pratiquement aucun endroit de la ville qui n'ait été épargné par ce phénomène. Les automobilistes n'en peuvent plus supporter leurs abus ni leur anarchie. Stationnement de tous les côtés, en double voire triple file, circulation dans tous les sens et pas forcément les bons, piétons qui surgissent de nulle part…etc. en gros pour certains, tout est permis. Malgré ce désordre, il faut désormais payer pour stationner devant chez soi ou devant une mosquée pour faire la prière (plusieurs fois par jours). Qu'ils soient autorisés par la municipalité ou auto-autorisés, il doit être clair qu'il s'agit bien de payer un montant pour avoir le droit au stationnement et non pour acheter un service de gardiennage. Les tarifs exigés par les gardiens varient entre 30 et 50 dinars. Ils exigent d'être payés même si la voiture n'est garée que pendant quelques petites minutes, sinon ils ne trouveront pas leurs véhicules en bon état, alors que certains gardiens de parking ne s'occupent même pas de façon sérieuse de la surveillance des véhicules, qu'ils sont supposés garder, particulièrement quand il s'agit de jeunes adolescents insouciants qui gèrent durant la journée des parkings avec une indifférence totale de l'état de propreté de leurs champs d'activités. Préférant bavarder ou rester bras croisés pendant les périodes blanches. Si personne n'interviendra pour les arrêter, ils continueront tranquillement à profiter du laxisme des autorités. Même les ruelles sont squattées par les gardiens de parkings, à l'exemple des rues 8 mars, Mebarki said (près de l'académie),… où les stationnements des deux côtés de la rue laissent à peine un petit couloir pour les véhicules qui passent. A la cité 8 mars qui se trouve près du siège de la wilaya, ce sont les trottoirs qui sont squattés par des jeunes gens toujours pour des raisons liées au nombre de véhicules, constituant une autre infraction à la réglementation. Les solutions à ce problème tardent à venir. Le phénomène est de plus en plus inquiétant, les autorités doivent intervenir pour mettre un terme à cette anarchie. Cette situation n'arrange ni les autorités, ni les automobilistes, ni même les gardiens de parking. Pour résoudre le problème, il faut commencer par recenser tous les espaces utilisés en tant que parkings et ceux qui peuvent potentiellement l'être.