Marchés de proximité et commerces ambulants à Mostaganem, voilà deux activités totalement différentes les unes des autres, sujettes toutes deux à des polémiques. La première concerne les marchés de proximité réalisés par l'Etat avec des sommes considérables, notamment, d'une part dans le souci d'éradiquer définitivement le marché informel et de l'autre, bien entendu pour résorber le chômage. Ce qui avait suscité de grands espoirs parmi de nombreux citoyens résidents dans les cités concernées tout au début, lors de leur ouverture....Mais ce qui est constaté, au grand dam des populations concernées, certains de ces commerçants bénéficiaires de locaux au sein des marchés de proximité auraient tout simplement déserté les lieux. Pourquoi ? Il doit y avoir une explication à cet abandon que le citoyen semble ignoré, d'où la supposition que cette fuite de marchands est due probablement par le désintéressement de citoyens qui préfèreraient s'approvisionner en ville, et plus précisément au niveau du marché d'Ain Sefra à Mostaganem. Dans un autre cas supposé, il se pourrait que ces marchés de proximité n'aient pas attiré la clientèle escomptée. Contrairement à cette initiative de regroupement des marchands de l'informel, ordonnée par l'Etat et qui se veut très bénéfique en tous points de vue, il existe un autre ‘'business'' le fameux commerce ambulant. On assiste ces derniers temps à une progression timide de marchands ambulants véhiculés qui investissent différents quartiers et cités de la ville de Mostaganem pour écouler leurs marchandises composées de fruits et légumes, d'œufs, de produits javellisés et autres aliments nécessaires dont a besoin la ménagère ... Un phénomène qui n'est pas nouveau, vu que bien avant, ce genre de commerce était exercé par des marchands ambulants qui utilisaient des charrettes et/ou chariots tirés par des chevaux ou ânes, comme moyen de locomotion afin d'écouler leurs marchandises contre actuellement, un matériel roulant plus moderne, dont des voitures acquises dans le cadre de l'ANSEJ,....et attribuées dans le cadre de la résorption du chômage. Cette nouvelle forme de commerce mobile semblerait plus avantageuse pour les citoyens résidents loin du centre-ville , c'est en tout cas l'avis de certains locataires d'immeubles composés dans la plupart des cas de personnes âgées issues de ces quartiers et cités de la commune de Mostaganem qui approuveraient ce genre d'initiative. Ce qui les arrangerait mieux, leur évitant le déplacement souvent très couteux vers d'autres marchés, selon certains d'entre eux rencontrés.