Une fois encore, à l'occasion de la célébration du Mawlid Ennabawi, des quartiers des grandes agglomérations Algériennes se sont transformés en autant de sortes de zones de non-droit où détonnaient des quantités de pétards de diverses puissances. Pour tenter de comprendre pourquoi d'importants lots de produits pyrotechniques, pourtant prohibés d'utilisation, continuent à être introduits frauduleusement dans le pays, la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce lundi, le contrôleur au sein de la direction du renseignement des Douanes nationales. M. Rezki Hennad constate, « avec satisfaction », que cette année, les quantités de ces produits avaient beaucoup diminué sur le « marché intérieur », expliquant que le nombre d'étal de leur revente avaient beaucoup diminué. Refusant de dire si le dispositif d'interdiction de l'usage des pétards s'était révélé défaillant, l'intervenant signale que les personnes à l'origine de leur introduction en Algérie arrivent à trouver des « subterfuges » pour se soustraite aux contrôles, et qu'il reste donc difficile d'éradiquer totalement ce phénomène. Contrairement au passé, dit-il, les contrebandiers ne font plus usage de containers pour introduire ces marchandises sur le territoire, préférant le faire par petites quantités dissimulées dans ces derniers, ou ramenées par voie terrestre, à travers la frontière est. Pour M. Hennad, l'interdiction des produits pyrotechniques, utilisés désormais l'année durant, dans les stades comme lors de fêtes familiales, nécessite une lutte constante qui commence à porter ses fruits. « La preuve, dit-il, c'est que contrairement aux saisies opérées en 2015 (100 millions d'unités) il n'en aurait été confisquées que 77 millions en 2016.