Les services de sécurité algériens tous corps confondus ont réussi à démanteler 31 cellules de recrutement de jeunes combattants au profit de Daech , via facebook et tweeter et l'arrestation de plus 184 algériens ayant des liens directs avec le mouvement Daech en Irak, en Syrie et en Libye. Les services de sécurité sont parvenus à travers leurs éléments déployés sur tout le territoire national, exerçant 24 sur 24 et contrôlant les sites incitant au terrorisme et les sites électroniques de Daech, à déchiffrer les messages échangés entre certains individus et groupes grâce à un système technologique développé par les officiers de la Police. Et ce parallèlement au renforcement de la lutte contre la cybercriminalité qui a permis de déjouer bon nombre de plans et d'attaques terroristes. Alertés sur la circulation des prospectus de groupes terroristes, participation à des colloques terroristes, des communications via le téléphone et l'internet avec des personnes et des organisations soupçonnées d'appartenir à des organisations terroristes nationales et internationales, les services de la Sûreté nationale ont pu arrêter durant les dix premiers de l'année en cours 184 individus et démanteler de 31 réseaux de soutien électronique aux mouvements terroristes. En effet, le travail de « l'armée électronique » consiste à contrôler les sites web subversifs et à traquer les réseaux de recrutement de jeunes terroristes pour combattre en Syrie et en Iraq aux côtés de Daech, Al-Nosra, Ansar El-Cham à travers l'adresse « IP ». La dernière opération s'est soldée par le démantèlement d'une cellule composée de 24 personnes, dont un Imam à Mostaganem et l'arrestation de 5 autres personnes dans la région de Sidi Ali dans la wilaya de Mostaganem. Ces cellules de recrutement travaillant pour le compte des groupes terroristes ciblent les quartiers défavorisés, les jeunes désœuvrés, voire d'illettrés ainsi que les filles désespérées qu'elles parviennent à convaincre d'aller rejoindre les rangs de Daech dans le cadre de ce qui est appelé communément «djihad el-nikah». Nos sources, révèlent également, qu'une universitaire en communication résident à ‘'planter'' à Oran aurait rejoint Daesh en Syrie.