Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville et ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué jeudi à Alger qu'une solution allait être trouvée aux souscripteurs LSP (logement social participatif) qui n'ont pas encore reçu leur logement en les transférant vers la formule de la location-vente ou en recherchant d'autres options "financières". "Cette formule (LSP) qui a montré ses limites a été abandonnée dès le lancement de la formule des logements de l'AADL, mais il reste 9.000 logements litigieux auxquels nous tentons de trouver des solutions", a précisé le ministre. Le problème se pose pour les promoteurs immobiliers qui ne sont pas affiliés à la Caisse nationale du logement relevant du secteur, a ajouté M. Tebboune, affirmant qu'en l'espèce, le ministère de tutelle ne peut ni protéger les projets ni garantir les droits des souscripteurs. En revanche, la Caisse nationale du logement (CNL) peut intervenir en lieu et place du promoteur immobilier affilié pour parachever le projet à l'arrêt ou indemniser les souscripteurs. M. Tebboune a précisé que les logements LSP à l'arrêt (9.000 unités) ne représentent qu'une infime proportion de la totalité des projets de logement dans le secteur où, a-t-il dit, 1.025.000 LPA sont en cours de réalisation, 470.000 logements de location-vente sont programmés et un (1) million de logements sociaux depuis 2013.