Les services de la daïra d'Oran procéderont à partir de dimanche à la démolition de constructions illicites dans le secteur urbain de Bouamama à l'Ouest d'Oran a-t-on appris du chef de daïra S'insérant dans le cadre d'un vaste programme visant la résorption de l'habitat précaire et indécent, cette opération qui concernera une soixantaine d'habitations prévoit aussi de mettre un terme aux constructions illicites auxquelles recourent certains pour avoir un logement social, a-t-on souligné. Elle se poursuivra pour toucher d'autres sites qui connaissent une prolifération d'habitations anarchiques construites au moyen de simples matériaux. Parallèlement, il sera procédé à une identification des habitants des vieilles bâtisses programmées dans le cadre d'opérations de relogement ou de résorption d'habitat précaire ( RHP) des familles ont été retirées des listes bénéficiaires vu qu'elles ont déjà bénéficié de logements sociaux et autres habitations financées par l'état ou ont squatté des habitations précaires après le relogement de leurs occupants. Il y a lieu de noter que 400 familles avaient été relogées depuis début 2010 dans des logements neufs à Haï El Yasmine à l'est d'Oran dans le cadre du RHP. Dans un autre sillage concernant les immeubles en péril, une commission pour la démolition a été installée pour démolir une quarantaine d'immeubles dont les habitants ont été relogés dans le cadre du programme de l'éradication de l'habitat précaire. Les fiches techniques sont en cours de finalisation par une commission installée par la daïra d'Oran. A cet effet dans le but d'exécuter au plus vite la décision du wali relative à la démolition des immeubles en péril évacués. «Ces quarante immeubles seront totalement démolis, d'autres le seront partiellement car leur façade étant récupérable », a avancé un membre de cette commission. Il continuera par nous confier que « des immeubles appartenant aux privés seront également démolis, on n'attendra pas éternellement que les propriétaires assurent cette opération ». Il a par ailleurs expliqué que « les propriétaires de ces immeubles seront sommés par la suite de régler 10 factures de la démolition ». Depuis 2008 plus d'une centaine d'immeubles en péril ont été évacués de leurs habitants et sont toujours érigés causant plus de peur que du mal. Les entrées de ces immeubles ont été scellées afin que nul n'y accède une seconde fois. « Dans certains quartiers, ces immeubles en péril sont devenus la cachette des malfrats, notamment les lieux de beuverie » diront des habitants de quartiers populaires. « On a peur pour nos enfants de ne pas marcher même sur les trottoirs longeant ces immeubles en ruine d'où on entend à chaque fois. Les craquements des murs qui s'écroulent et le reste d'une toiture » les habitants dans les environs directs des immeubles en péril) évacués continuent à interpeller les services habilités pour démolir ces immeubles. Leur cri a fini par trouver l'écho.