Sous le slogan ‘'koul we ouakel'', les partis politiques persistent à répéter le même scenario déjà joué dans les précédentes élections législatives en prenant les mêmes élus et jouer le prochain feuilleton de ‘'Carnaval fi dechra'' avec cette fois-ci, des élus poursuivis en justice, des députés en fin de mandat, ‘'vomis ‘' par la population et des maires comme têtes de liste, principaux acteurs de la spoliation de ce qui reste du coffret de leur pauvre commune. Et d'autres anciens élus, après une longue éclipse des écrans radars des trottoirs, reviennent, surement ‘'cautionnés'' par des entrepreneurs et milliardaires de la dernière heure pour appliquer le fameux dicton ‘'Kasamane ‘' une fois arrivés à l'hémicycle de Zirout Youcef. Avant que les futurs décideurs des partis ruinent Mostaganem par de mauvais élus et ne transforment les représentants de cette grande wilaya en simples ‘'éboueurs'' pour en faire de la représentation de Mostaganem dans l'APN, une marionnette, il est nécessaire de leur décrire le palmarès de leurs favoris proposés à la prochaine assemblée nationale. Un nouveau candidat qui a foutu la pagaille dans une commune, condamné déjà à six de mois de prison ferme pour dilapidation, a failli accueillir le printemps arabe dans sa commune de par son aveuglement, si ce n'est l'intervention rapide et solide du wali qui a fait échec au projet diabolique de ce maire qui a tenté de mener sa compagne au détriment de la stabilité de la commune. Le même scénario s'est répété, dans la commune d'un autre maire , moitié émigré et moitié ‘'aroubi'' , épinglé pour mauvaise gestion, il tente d'acheter l'immunité parlementaire pour échapper à la justice , alors qu'un autre maire, petit fonctionnaire avant de se retrouver P/APC d'une grande commune, compté parmi les nouveaux milliardaires, s'est dit prêt à financier la compagne électorale d'un parti politique après avoir négocié sa place sur la liste des candidats aux législatives du 4 mai 2017. Ceci sans citer le retour de certains ex-députés qui ne veulent pas quitter la table en ‘'gentlemen'' et d'autres qui ont ruiné des APC par leur favoritisme et leur tribalisme en infectant les assemblées locales et nationale d'élus illettrés et irresponsables. La preuve ; une trentaine d'élus est aujourd'hui poursuivis par la justice. Une enquête de gestion dans les communes des maires candidats est plus qu'indispensable pour déterminer la nature de l'argent ‘'sale'' qui va être injecté dans la compagne électorale partis politiques dont les listes sont ‘'chapeautées'' par des maires. Les partis politiques savent pertinemment que l'argent est le nerf de la guerre pour la députation, ils ne pourront pas prétendre à un siège au chaud à l'APN sans une campagne ‘'argentée'', c'est pourquoi les chefs de partis partent en chasse à la recherche du gros morceau. Des maires candidats, qui se sont enrichis sur le dos du contribuable par la formule de 10%, aspirent à être tête de liste avec des entrepreneurs , des promoteurs et des hommes d'affaires qui payent plus et des petits syndicalistes, et enseignants et quelques jeunes pour maquiller la liste et bluffé l'opinion publique. Cela est valable pour la majorité des partis politiques, y compris ceux qui sont considérés comme étant des partis de la mouvance islamique et également les partis microscopiques. Ils exigent des candidats de mettre la main à la poche pour s'adjuger le statut de tête de liste. Les prix à débourser varient d'une wilaya à l'autre en fonction de l'importance de celle-ci. Entre 1000 et 2000 DA pour une signature En attendant le lancement de la compagne électorale, la course à la collecte des signatures pour certains candidats, bat son plein. Les candidats indépendants ou les candidats présentés au titre d'un parti politique n'ayant pas obtenu plus de 4% des voix aux précédents scrutins, et qui sont dans l'obligation de collecter 250 signatures d'électeurs pour chaque siège ou 10 signatures d'élus de la circonscription, ont ouvert les enchères, et le plus offrant aura la chance de s'offrir une place sur la liste des heureux candidats. La bourse de la collecte des signatures se maintient en hausse, le prix d'une signature varie entre 1 000 et 2000 dinars, en fonction de la circonscription à raison de 50 millions de centimes par candidat !