Le 3 mai, un jour très particulier pour le monde journalistique et médiatique, quelque soit le mode de communication et de l'information a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993. Cette célébration se base sur des principes fondamentaux de la liberté de la presse, sur son évaluation à travers le monde, sur l'indépendance des médias, et surtout pour rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l'exercice de leur profession. Pour ce qui est de l'histoire de cette liberté d'expression journalistique, elle a été adoptée suivant recommandation lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991 et également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias. Aujourd'hui la réflexion sur l'éthique et la déontologie des médias suscite diverses questions, et débats en Algérie, d'ailleurs comme partout dans le monde. Ce qui nous autorise à dire avec une grande fierté que notre pays l'Algérie à l'instar des autres pays a trouvé en la presse, un meilleur moyen de communiquer, dont le rôle est primordial, déterminant et très important à travers la communication et l'information. Pour apporter son soutien à cette liberté d'expression de la presse dans notre pays, le Président de la République Algérienne, son excellence Abdelaziz Bouteflika a décrété la journée du 22 octobre de chaque année, comme étant la journée nationale de la liberté de la presse reflétant un choix judicieux correspondant à l'édition du premier journal de la révolution algérienne en 1955. En effet, c'est dans ce contexte, que la presse mondiale souffle aujourd'hui sa 24ème bougie, marquant ainsi l'anniversaire de la Journée mondiale de la liberté d'expression de la presse correspondant au 3 mai 1993, une date commémorative qui permet à l'ensemble des journalistes et médias de toute la planète d'évaluer leur bilan relatif à la situation de la presse , quelque soit son mode, écrite, télévisée ou autres.... Pour le monde de la presse, ce 3 mai est une journée très particulière, considérée comme capitale, elle permet à tous de rendre un hommage solennel aux gens de la presse victimes de leur fonction et également saluer le rôle important que jouent les médias dans le soutien de toutes les démocraties ouvertes à Travers le monde. Une lutte, un engagement et une aventure sans fin Cette date représentant une fête annuelle pour les médias, marque et garantit l'indépendance des gens de la presse qui doivent pouvoir travailler tranquillement, librement et en toute sécurité. Egalement ce rassemblement annuel massif du monde de la presse nous rappelle à tous, que la liberté de communication et d'expression sous toutes ses différentes formes de médias à savoir écrite, télévisuelle... à l'échelle mondiale constitue non seulement une assurance et aussi une garantie et un respect des grandes valeurs fondamentales d'un franc parlé issu d'une liberté de la presse dans un monde démocratique et c'est le but tant recherché. Il faut aussi savoir et retenir, que le principe de cette aventure médiatique essentiellement qui continue, c'est le respect de tous les droits et les devoirs que les lois exigent. En d'autre terme, une vraie déontologie qui laisse apparaitre la vraie communication au sens propre du terme, en matière de prise en charge et publication de l'information. Oui il s'agit bel et bien d'une déontologie qui fait face actuellement à plusieurs défis nationaux et internationaux au vue de l'accélération de l'ère de l'information globalisée, poussée par l'émergence de nouveaux moyens de communication modernes et virtuels. Pour chaque journaliste dans le monde l'écriture journalistique demeure ce fin exercice de recherche d'un perpétuel équilibre entre le rapport fidèle de faits constatés et le traitement des informations recueillies sur tel ou tel sujet dans divers domaines (politique, juridique, actualité, locale, culture, sportif, international, etc..., et ce quelque soient les difficultés et critiques rencontrées et pouvant être défavorables et/ou portées à son égard. Ce qui est important pour le media c'est relever le défi d'une presse transparente et indépendante même si elle n'est pas du tout appréciée ou critiquée pour son franc –parler, par sa manière de présenter l'information, souvent dérangeante par des prises de position dans l'intérêt de tout ce qui est utile aux populations du monde, très particulièrement celles interdites de démocratie et aussi celles dont les pays vivant l'enfer des guerres et qui ont mené aux conflits fratricides que l'on connait. Réflexion rend hommage aux journalistes En ce 3 mai 2017, un jour fort symbolique pour la corporation journalistique mondiale et qui souligne également l'importance de la responsabilité des médias de rapporter les nouvelles locales, nationales, internationales dans l'intérêt des populations, le journal ‘'Réflexion'' se souvient et rend hommage aux journalistes du monde entier quelque soit leur nationalité, morts pour une cause juste dans l'exercice de leur fonction en ne faisant que leur devoir ‘'ce droit d'informer''. Il témoigne également de sa solidarité avec tous les médias et journalistes qui risquent tous les jours leur vie en essayant de couvrir et rapporter les évènements et informations des conflits et guerres dans le monde, dans des conditions très difficiles. Enfin pour le monde, ce droit à la parole qui relie la compréhension et le savoir, favorise une meilleure démocratisation et une indépendance de soi même permettant une meilleure transparence de tous les sujets traités et rapportés au profit des citoyens, ce qui représente pour la société, la garantie que régnera une véritable justice équitable pour tous. En ce sens, à l'occasion de cet anniversaire marquant un grand évènement pour le monde de la presse, tout le personnel du journal Réflexion et à leur tête le directeur général M. Belhamidèche Belkacem profitent de cette occasion pour rendre tous ensembles un hommage à tous les journalistes décédés dans le monde. Il faut noter aussi que c'est avec une certaine amertume et un petit pincement au cœur que le journal rend également hommage aux journalistes (Benyahia Abdelkader, Daouadji et Mohamed Smain) disparus ou ceux qui sont encore en vie, qui ont su donner le meilleur d'eux même au service de l'Algérie et du citoyen. Biens que ceux qui sont morts, sont et seront toujours parmi nous.