Le harcèlement contre le diplomate algérien confirme une fuite en avant du Makhzen après avoir perdu un pied sur le dossier du Sahara occidental. L'Algérie n'est pas restée bouche cousue. Le ministre des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, a convoqué l'ambassadeur du roi M6 pour lui exiger des excuses officielles L'ambassadeur du royaume du Maroc, Lahcène Abdelkhalek, a été convoqué, samedi, au ministère des Affaires étrangères où il a été reçu par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. M. Messahel a fait part à l'ambassadeur du Maroc des "vives protestations" de l'Algérie suite au "harcèlement" de la part de membres de la délégation marocaine, dont a été victime une jeune diplomate, membre de la délégation algérienne au séminaire du Comité des Nation unies sur la décolonisation, qui s'est tenu à Saint-Vincent-les-Grenadines, du 16 au 18 mai 2017, a assuré la même source. "Ces provocations contre la diplomate algérienne ont amené les autorités de Saint-Vincent et les Grenadines à lui assurer une protection personnelle rapprochée", a soutenu le communiqué du MAE. Le ministère a, par ailleurs, soutenu que les éléments d'information relatifs à ce fâcheux incident en possession de la partie algérienne et vérifiables autant auprès des organisateurs et que des participants au séminaire, confirmaient les agissements des membres de la délégation marocaine, ajoutant que les détails de ces faits ont été portés à la connaissance du Secrétaire Général de l'ONU. A cet égard, Abdelkader Messahel a indiqué à l'ambassadeur du Royaume du Maroc que l'Algérie «était en attente des excuses de la part du Maroc». Perdant de plus en plus pied sur le dossier du Sahara occidental, la diplomatie marocaine ne reconnait plus la moindre éthique diplomatique et sombre dans la calomnie en mettant en place une mise en scène et en inventant des scénarios de théâtre pour fuir la réalité des faits dont il était victime d'agression, l'un des membres de la délégation algérienne