Plusieurs parents d'élèves de "Srir", douar à vocation pastorale par excellence, et des alentours désertiques avoisinants de Marhoum, chef-lieu de Daïra situé à quelque 110 km à l'extrême sud de Sidi Bel Abbès, dénoncent, non sans colère, le manque criard de transport scolaire dans cette lointaine région. "Ce déficit en matière de moyens de transport scolaire, lancent certains plaignants, n'a fait que pénaliser nos progénitures qui ne parviennent plus aujourd'hui, à rejoindre le banc de l'école". D'autres intervenants renchérissent :"En dépit des sommes faramineuses accordées ,chaque année, au secteur de l'Education et tous les moyens nécessaires à une scolarité régulière des enfants du cycle primaire, plusieurs communes et groupements de familles enclavés de la wilaya de la Mekerra, restent à nos jours en souffrance en raison du manque d'infrastructures mais aussi et surtout des moyens de transport public et encore moins de transport scolaire. Une réalité amère qui oblige par conséquent, des dizaines d'enfants des zones pastorales à abandonner une bonne fois pour toute les études et verser dans les affres de l'inactivité et/ou dans l'apprentissage des techniques en élevage ovin malgré leur jeune âge". La balle serait dans le camp des responsables de wilaya, ne cesse-t-on de répéter ici et là à Sidi Bel Abbès.