Mostaganem, à l'instar des autres villes du pays, est dotée depuis plusieurs années de feux tricolores, installés à hauteur des intersections urbaines. Mais force est de constater que ces feux tombent souvent en panne. Cette situation qui ne facilite pas parailleurs, le travail de l'agent de l'ordre affecté à cet endroit pour règlementer la circulation et à l'automobiliste qui n'arrive toujours pas à s'adapter aux pannes récurrentes de ces feux. Les feux tricolores, sont un diapositif électronique qui permet en principe de réguler automatiquement la circulation au niveau des carrefours et autres intersections, sans qu'il y ait intervention d'un agent de l'ordre public, sauf bien sûr, quand il s'agit de violation du code de la route, ou pour toute identification du véhicule et le contrôle des documents y afférent. Cependant, ces jours-ci, des malentendus ont vu le jour entre certains automobilistes et les policiers de faction au niveau de certaines intersections à l'image de celle située à proximité de la résidence universitaire 2200 lits et de la cité des 200 logements. Souvent des automobilistes venant d'un sens comme de l'autre constatent que le feu est au vert, alors, ils décident de continuer à rouler sans marquer de stop ni ralentir et à leur grande surprise, ils se voient arrêtés par l'un des policiers, leur demandant les papiers du véhicule en leur signifiant qu'ils venaient de commettre une infraction au code de la route. Mais à la demande, de quelle infraction s'agit-il, ils n'auront pour réponse, qu'ils n'avaient pas été autorisés par le policier à passer et qu'il fallait attendre que l'autre file venant du côté droit ou gauche soit passée pour pouvoir y accéder à leur tour. A ce moment là, le conducteur devient complètement hagard et égaré. Comment se fait-il que le feu était au vert et qu'il ne pouvait pas passer ? La réponse de l'agent est toute simple, il n'y a pas de feux tricolores monsieur ! Ils sont tous en panne et arrêtez, de trouver des prétextes pour vous soustraire de l'amende… ! Mais absolument pas, le feu était bel et bien au vert, monsieur l'agent et je l'ai vu même passer à l'orange, vous croyez qu'à mon âge je mentirai pour des futilités pareilles ? L'agent est cette fois-ci en bonne humeur, il laisse partir l'automobiliste tout en l'avertissant qu'en cas de récidive, il se verra sans permis de conduire. Donc, il ne l'a pas cru. Alors de qui des deux, dit la vérité et à qui la faute ? Eh ! Bien, personne ne ment et ce n'est la faute ni de l'un ni de l'autre. La faute revient en premier lieu aux autorités municipales qui ne daignent pas apporter une solution à ces feux tricolores défaillants qui mettent dans l'embarras non seulement l'agent de police dans le cadre de l'exercice de sa fonction mais aussi l'honnête automobiliste qui, parfois paiera la faute sans en être l'auteur. Effectivement, ces feux présentent des imperfections d'ordre technique. Pour les policiers qui sont affectés à réglementer la circulation, ces feux sont éteints et ne fonctionnent plus, mais parfois, ils clignotent soit en vert soit en orange, laissant croire à l'automobiliste qu'ils sont bel et bien opérationnels, surtout pour les visiteurs et sans le savoir et aussi incroyable que cela puisse paraitre, ils sont épinglés par le policier pour se voir infliger une amende dont ils ignorent la nature. Alors de grâce, messieurs les élus, les responsables concernés, les automobilistes et les usagers de la route vous interpellent pour mettre un terme à cette situation d'anarchie qui ne fait honneur à personne.