Un nouveau genre de Lobby voit le jour, et fait main basse sur l'économie nationale, ce qui engendre une perte sèche au trésor public évalué a plus de 50 milliards de dollars par an, d'après des experts. L'Algérie est devenue, du point de vue consommation, un pays de seconde zone, et ce, après la fameuse appellation de « Pays poubelle » qui colle comme une étiquette sur notre mode de gestion et de consommation, aujourd'hui notre pays excelle dans la contrefaçon à tel enseigne qu'elle est devenue un « Taiwan Bis » ou une « poubelle ». Produit de seconde classe, médicaments douteux, tabacs, véhicules hors normes, marché parallèle tentaculaire, contrefaçon devenant une norme, importation de produits périmés, même la construction des logements a eu son lot de contrefaçon des (produits utilisés)… Mr Ciment, Mr Médicament, Mr Banane, Mr Fer…etc. les tares du système économique national ne cessent d'éclater au grand jour, montrant par la même occasion, toutes les limites d'une administration qui donne l'impression de céder sous le poids des lobbys et de clans ,ou connu sous l'appellation de « groupe d'intérêt » érige en système, d'où la dénomination de Mr Ciment, Mr Médicament, Mr Banane, Mr Fer…. Et dire qu'on a érigé un « pont » spécial qui traverse la capitale au port d'Alger, qui se situe sur l'avenue de l'ALN. Le nombre d'importateur avoisine les 10 000, malgré un arsenal juridique répressif, cela n'a pas empêche les « gros bonnet »de sévir et d'introduire des marchandises plus que douteuse et de seconde qualité échappant par la même occasion au contrôle et autres pour ne pas dire, voir la complicité de ceux qui sont en chargé du contrôle .En effet, Les véhicules circulant en Algérie sont, dans la majorité des cas, de pâles copies de ce qui se construit en Europe et même dans certains pays d'Asie. Les concessionnaires algériens qui, soit dit en passant, ont pesé de tout leur poids pour que les véhicules vieux de trois ne soient plus importés, justifient assez mal les différences notables entre deux voitures neuves de même marque, l'une vendue en Algérie et l'autre en France. La conditionnalité de la sécurité qui était brandie haut la main pour pousser à l'interdiction d'importation des véhicules de moins de trois ans, n'est toujours pas remplie dans le cas de figure d'une automobile neuve vendue en Algérie, les statiques prouvent encore une fois que la pluparts des accidents survenus sont causé par des véhicule récent. La réaction récente des autorités, exigeant le respect des normes, intervient après des années de pratiques qui ont fini par faire de l'Algérie une sorte de marché de « seconde zone » pour des produits dont on ne voudrait pas en Europe. Pis, les pièces de rechange qu'on trouve sur le marché national sont, pour la plupart, contrefaites. Il faut savoir à ce propos que plus de 90% des articles vendus en Algérie ne sont en réalité que de fausses copies. L'ampleur du phénomène, qui veut que tous les produits soient concernés : pièces de rechange pour automobiles, médicaments, cosmétiques, cigarettes, appareils électroménagers, robinetterie, textile, or, informatique, lait, et même la viande… rend quasi impossible une détection efficace de ce qui se fabrique comme contrefaçon et se vend en Algérie en toute impunité. L'industrie de la contrefaçon, qui alimente le marché noir, représentant lui-même plus de 50% de l'économie nationale, passe pour être la «norme» en Algérie. Lourds de plusieurs dizaines de milliards de dinars, les barons de l'économie parallèle, tous secteurs confondus, étendent leur influence aux milieux politiques locaux, voire même nationaux. Ils ont réussi à contrer l'une des décisions censées leur faire «très mal», à savoir la généralisation de l'utilisation du chèque dans les transactions commerciales supérieures à 50.000 dinars, et de ne plus imposé aux importateurs la caution de 20 million de dinars, on fait et défait les lois d'après le « lobby » ou le « clan ». Repoussée à une date indéterminée, cette disposition de loi est donc reléguée aux calendes grecques. L'épisode du médicament (Celebrex) interdit en Europe, et qui reste a la portée du citoyen sur les étalages de pharmacie en Algérie nous renseigne amplement sur l'anarchie qui caractérise les importations dans notre pays L'épisode de l'importation de la pomme de terre pourrie vient confirmer, si besoin est, toute «l'incompétence» de l'Etat à faire face aux multiples « lobbys » qui rongent l'économie nationale de l'intérieur. L'économie nationale est devenue l'otage de groupes d'intérêt très puissants, l'Administration n'arrive même plus à les contrer, et même les services des impôts trainent des dossiers de recouvrement s'élevant à des milliards de dinars. Les scandales se suivent, sans que les autorités centrales réagissent. C'est cette incapacité à réagir vite qui donne l'impression que l'Etat est impuissant devant les agissements des lobbys et clans devenus puissant par la faute d'une complicité qui ne veut pas dire son nom.