La politique des pouvoirs publics mise sur l'intégration nationale pour l'instauration d'une industrie nationale des énergies renouvelables, permettant au pays d'atteindre son objectif de produire 27 % de son mixte énergétique à partir de ces énergies d'ici 2040, selon la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fatma Zohra Zerouati. Lors d'une rencontre avec des experts de la Société financière internationale (SFI), une organisation du Groupe de la Banque mondiale, spécialisée dans les solutions pour stimuler le développement du secteur privé, Mme Zerouati, ministre de l'environnement et des énergies renouvelables a déclaré que ‘' L'Etat a affiché sa volonté pour le développement des énergies renouvelables, d'autant qu'il est ouvert à toute proposition, mais il ne veut pas se lancer dans une aventure. On n'a pas besoin de faire la clé en main, la partie locale doit être intégrée dans ce genre de projet, c'est indiscutable", en marge de la conférence-débat, organisée par le Club Energia du Forum des chefs d'entreprise (FCE), sous le thème : "financement des énergies renouvelables : benchmark et apports de la SFI".Soulignant que l'Algérie a "beaucoup" investit dans les énergies renouvelables, permettant au pays d'avoir "une industrie qui commence à prendre forme" et "des recherches qui commencent à donner leurs fruits", la ministre a précisé que le pays à ses spécificités et "ne veut pas du copier-coller". Pour leur part, les experts de la Société financière internationale (SFI), ont souligné le potentiel "exceptionnel" de l'Algérie dans les énergies renouvelables, notamment sa position reconnue mondialement dans le domaine des énergies à travers ses groupes Sonatrach et Sonelgaz, ainsi que ses niveaux d'irradiation qui figurent parmi "les meilleurs" au monde.