Le procureur de la République, près le tribunal d'Ain-Tedles, en charge du dossier de l'APC d'Ain-Nouissy, aurait ordonné en fin de semaine un complément d'enquête sur la disparition de deux motopompes appartenant à la commune, après avoir entamé depuis le jeudi 11 mars courant, à l'audition des témoins dans l'affaire de dilapidation de deniers publics au préjudice de ladite commune. Ainsi, pas moins de 19 personnes entre employés, élus et fournisseurs, ont été convoqués par le chef du parquet, près le tribunal d'Ain-Tedles. Parmi ceux-là, il y a lieu de citer le président de l'APC en sa qualité de partie civile et l'ex-premier vice président en qualité d'accusé du fait que les charges de dilapidations de deniers publics au préjudice de la commune, ont été retenues contre lui pour l'instant. La première audition qui s'est déroulée le 11 du mois courant, semble venue dans un premier but pour éclairer l'instruction judiciaire quant aux anomalies et carences relevées notamment en ce qui concerne, la disparition de matériel, des achats effectués sans passer par des bons de commande, réalisation de travaux bureautiques et autres sans l'aval au préalable de l'assemblée. Le début de cette affaire remonte à presque une année déjà et a connu plusieurs rebondissements. En effet, les choses se sont corsées après la suspension du premier vice président de ses fonctions le mois de juillet dernier. Cette décision était intervenue rappelons-le, suite à des inspections effectuées respectivement par l'inspection générale de la wilaya et les services de la DAL, sur instruction du chef de l'exécutif de wilaya. Ce n'est que suite aux conclusions de ces inspections que la justice avait été saisie par l'autorité compétente et c'est au service de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya ( SWPJ) que revenait la délicate mission de diligenter l'enquête. Les premières auditions ont débuté dans les locaux de la police judiciaire le 17 octobre 2009 et ont concerné pas moins de dix sept (17) personnes entre cadres, élus, employés et fournisseurs (mécanicien, tôlier, quincailler et autres prestataires de services …). Selon les informations recueillies, le préjudice financier causé à la commune serait évalué pour l'instant à plus de 110 millions de centimes. L'on a appri également, que le procureur de la République aurait ordonné la semaine dernière un complément d'enquête sur la disparition de deux motopompes appartenant à la commune. Ces deux machines selon notre source auraient été remplacées volontairement par d'autres de moindre qualité et de moindre coût et en état de panne de surcroit. Un ex-employé, actuellement en retraite aurait selon certaines sources confirmé la disparition des ces motopompes. Elles n'ont pas réapparues depuis leur sortie du parc communal dit-on. L'enquête menée avec toute la rigueur et le professionnalisme reconnus aux limiers de la police judiciaires, déterminera certainement les circonstances de leur disparition et l'identification du ou des auteurs de cet acte. Cette affaire a coulé beaucoup d'encre et la rumeur bat son plein quant à l'issue de cette enquête. Pour l'instant, et en dehors de ce que nous avons appris, aucune autre information n'est venue étayer une quelconque inculpation officielle à l'encontre d'une ou de plusieurs personnes, le dossier se trouve toujours au niveau du parquet et l'enquête suit son cours. Nous y reviendrons.