Si pour certains, prendre la voiture est un plaisir, l'occasion de partir à l'aventure tout en profitant du paysage, c'est au contraire un véritable calvaire pour de plus en plus de gens au bled de l'autoroute de Amar Ghoul et ses amis. Une longue parenthèse durant laquelle le danger menace. Que n'a-t-on pas encore trouvé moyen plus agréable pour se rendre d'un point à l'autre sans supporter tous les désagréments de la circulation autoroutière, ses trous, ses déformités et ses cachots. En premier lieu il y a ces contrôles qui nous gâchent temps. Ceux qui l'ont fait ont-ils été contrôlés ? Non, bien sûr ! Puis il y a les chaos, soubresauts, nids de poule, ralentissements, coups de vent et autres vicissitudes routières qui chahutent l'habitacle et perturbent la concentration. C'est curieux combien on se rend compte des oscillations permanentes auxquelles nous sommes soumis quand on est au volant. Puis, sans panneaux d'indication, des travaux ou bien un ralentissement soudain. Le comportement irascible des cols blancs des travaux publics et leur administration ne donnent pas enclin à avoir la honte au pays des hydrocarbures ! Le respect est mort et le vol est devenu une prouesse. Volez bien, Dieu nous le rendra. Et avec toute cette réalité que l'Algérien accepte pour moult raisons, il n'en demeure pas moins un repère de bandits de grands chemins qui taxent à tout va sans toujours assurer un service de bonne qualité. Sur les réseaux secondaires, le manque de scrupule de nos caciques comparant le bled tantôt à la Suède tantôt à Paris, et récemment à la Russie qui vient de fermer la gueule à Trump de par son développement d'armement sept fois plus vite que le son, fait des ravages. Pourquoi verbaliser les automobilistes alors que les services de l'Etat ne le sont pas quand ils maquillent le goudron, trichent sur la largeur de la route, n'indiquent pas les dangers, etc. ? Et dans tout ça, la route s'annonce encore longue pour percevoir le bout du tunnel de tiers-mondisation. Quelle galère!