Dans le cadre d'une enquête menée par les services de sécurité, qui a touché plusieurs responsables, de la station thermale de Bou Hanifia, le juge d'instruction, prés le tribunal de Mascara, vient de reporter les auditions des 30 personnes, impliquées dans cette affaire, à une date ultérieure. Toutes les personnes concernées, par cette affaires ont comparues auparavant devant le procureur de la république, prés le tribunal de Bou Hanifia, qui les a entendu individuellement, après quoi le magistrat a décidé de transférer l'affaire au tribunal de Mascara, du fait que le tribunal de Bou Hanifia ne dispose pas d'une chambre d'accusation. Dans ce contexte, l'instance judicaire a été obligée de transférer tous les concernés dans cette affaire, et qui sont au nombre de 30 personnes, dans un bus vers le tribunal correctionnel de Mascara. Le juge d'instruction prés le tribunal de Mascara, à ordonné la libération des personnes en attendant de les convoquer et les entendre individuellement, après avoir fixé une date dans les jours à venir. Les faits de cette affaire remontent au mois de mai 2009, lorsque le procureur général prés le tribunal de Mascara, a reçu des plaintes et des correspondances, concernant des dépassements signalés et bien détaillés sur la gestion de la station thermale. Suite à cela le procureur général a instruit les services de sécurité, d'ouvrir une enquête et qui a été confiée, aux éléments de la police judiciaire de Mascara. Dans ce sillage, la police judicaire a entendu tous les cadres impliqués et qui se sont succédés à la tête de la station, y compris les nouveaux. Dans le cadre de dette enquête, des accusations ont été portées contre l'un des responsables incriminé dans cette affaire. Celui-ci a été accusé d'employer son fils handicapé, alors que son handicap ne peut lui permettre de travailler, et que celui-ci perçoit des indemnités pour son handicap. Ce même responsable a été aussi accusé, d'avoir favorisé ses proches et ses amis pour des emplois dans la station thermale. Il lui a été aussi reproché, en plus des griefs retenus à son encontre compte tenu, des autres correspondances, qui font état de certains dépassements, dans le cadre de la prise en charge sociale et médicale du personnel du secteur de l'éducation de la wilaya, qui ont été remplacé par d'autres personnes étrangères, surtout en ce qui concerne la réhabilitation des postes de travail, notamment pour ce qui est du prélèvement sur les dépenses des œuvres sociales de l'éduction nationale. Le directeur actuel, son prédécesseur et d'autres cadres, ont tous été concernés par l'enquête.